"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, septembre 24, 2011

UNRETAT
PALESTINIEN
JUSQU'AUXLIGNES
DEPARTAGEDE48
Source : liberation.fr via l'AFP
en ligne le 24 septembre 2011



ONU:
Abbas demande l'adhésion d'un Etat
«sur les lignes du 4 juin 1967»


«Nous ne cherchons pas à isoler ni délégitimer Israël», a-t-il ajouté dans un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU.


Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé vendredi qu'il était prêt à reprendre des négociations avec Israël sur la base des lignes de 1967 avec un gel de la colonisation israélienne, dans un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU.

"J'ai remis au secrétaire général Ban Ki-moon la demande d'adhésion comme membre à part entière des Nations unies de la Palestine sur la base des lignes du 4 juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale", a précisé M. Abbas dans un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, brandissant le document sous un tonnerre d'applaudissements.

Nous sommes "prêts à revenir immédiatement aux négociations sur la base des références fondées sur le droit international (notamment les lignes de 1967, NDLR) et d'un arrêt total de la colonisation", a-t-il dit.

Il a également affirmé que par cette démarche les Palestiniens "ne cherchaient pas à isoler ni délégitimer Israël", mais l'occupation et la colonisation.

Il prononçait son discours, salué par de nombreux applaudissements et conclu par une ovation debout, environ une heure après avoir remis à M. Ban la demande d'adhésion, démarche qui a été aussitôt déplorée par Israël et les Etats-Unis.

Le président palestinien a accusé le gouvernement israélien d'avoir "sapé tous les efforts de paix" depuis un an et affirmé que la colonisation israélienne était "en train de détruire une solution à deux Etats".

"Cette politique est en train de détruire les chances d'une solution à deux Etats qui fait l'objet d'un consensus international et je mets en garde: cette politique de colonisation menace aussi la structure, voire l'existence de l'Autorité palestinienne", a-t-il dit.

"Tous les efforts et tentatives des parties internationales ont été sapés par les positions du gouvernement israélien qui ont ruiné les espoirs nés de la reprise des négociations en septembre dernier", a-t-il ajouté.


"J'ai remis au secrétaire général Ban Ki-moon la demande d'adhésion comme membre à part entière des Nations unies de la Palestine sur la base des lignes du 4 juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale", a précisé M. Abbas dans un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, brandissant le document sous un tonnerre d'applaudissements.

M. Abbas a présenté cette requête contenue dans un dossier frappé de l'aigle, symbole de la Palestine, peu avant son discours devant l'Assemblée générale.

Les deux hommes, tenant le document, ont posé devant les photographes. M. Ban transmettra la demande "vers le milieu de l'après-midi" à la mission du Liban, pays qui assure ce mois-ci la présidence tournante du Conseil de sécurité, a-t-on appris vendredi de source des Nations unies.

"L'administration américaine a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire échec à notre projet. Mais nous allons aller de l'avant, en dépit des obstacles et des pressions, car nous voulons obtenir nos droits, nous sommes le seul peuple au monde encore sous occupation", a affirmé jeudi soir M. Abbas lors d'une rencontre avec une délégation d'Américains d'origine palestinienne.

Obama regrette un «raccourci»

Le président américain Barack Obama a récusé mercredi à la tribune de l'ONU comme un "raccourci" illusoire la demande palestinienne à laquelle les Etats-Unis comptent opposer leur veto au Conseil de sécurité si nécessaire.

Après son discours, "le président Abbas rentrera (à Ramallah) pour étudier les options des Palestiniens, lors d'une réunion avec la direction palestinienne, notamment l'initiative présentée par le président Nicolas Sarkozy", a indiqué jeudi le négociateur palestinien Saëb Erakat.

Le président français a appelé mercredi l'Assemblée générale à accorder à la Palestine le "statut intermédiaire d'Etat observateur", identique à celui du Vatican, parallèlement à des négociations israélo-palestiniennes pour parvenir à un accord de paix "définitif" d'ici un an.

Les Palestiniens comptent obtenir "plus que les neuf voix" sur 15 nécessaires au Conseil de sécurité pour valider une demande d'adhésion, a affirmé jeudi à l'AFP le conseiller diplomatique de M. Abbas, Majdi al-Khaldi, ce qui forcerait les Etats-Unis à recourir au veto.

Le vote au Conseil ne devrait pas intervenir avant plusieurs semaines, mais les Palestiniens se sont dits prêts à attendre qu'il statue avant d'étudier des alternatives.

Des foules en liesse

Des foules de Palestiniens célébraient vendredi soir dans les grandes villes de Cisjordanie la demande d'adhésion.

"Des dizaines de milliers de manifestants sont rassemblés dans le centre de Ramallah, Hébron et Naplouse", a déclaré à l'AFP le porte-parole des forces de sécurité palestiniennes, le général Adnane Damiri.

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