"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, novembre 22, 2010

BRASDEFER
ENTRE
LUNRWA
ETISRAËL
Source : dépêche AFP diffusée
le 22 novembre



La carte scolaire à Gaza
complique les plans d'Israël
contre le Hamas



De Sélim SAHEB ETTABA

GAZA (Territoires palestiniens)


Des planches s'empilent au bord d'une place de Gaza où seuls des monticules de sable subsistent d'une position palestinienne pulvérisée. Israël s'oppose à la construction sur le site de deux écoles de l'ONU qui gêneraient de futures frappes contre le Hamas.

En lisière des ruines du QG de la Sécurité préventive dans la ville de Gaza, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a installé des préfabriqués pour le personnel du chantier, ainsi que quelques matériaux sur lesquels veille un gardien solitaire.

La position, tombée aux mains des combattants du Hamas lors de la déroute de l'Autorité palestinienne en juin 2007, a été transformée en bac à sable géant après les bombardements israéliens pendant l'offensive de l'hiver 2008-2009.

"Nous avons saisi l'occasion de construire à l'emplacement d'une infrastructure de sécurité deux écoles pour instruire des milliers d'enfants", explique Chris Gunness, porte-parole de l'UNRWA.

L'agence a engagé une série de projets en septembre à la suite de l'allègement du blocus israélien sur la bande de Gaza. En juillet, Israël a annoncé qu'il permettrait désormais l'importation de matériaux destinés à "des projets de construction approuvés par l'Autorité palestinienne et mis en oeuvre par la communauté internationale".

A la rentrée, l'UNWRA, qui accueille plus de 200.000 élèves à Gaza, avait dû refuser 40.000 nouveaux écoliers, le blocus empêchant la construction d'une centaine d'établissements nécessaire pour répondre aux besoins.

Mais en octobre, les autorités militaires israéliennes ont refusé l'édification des deux écoles à cet endroit.

M. Gunness déplore que "4.000 enfants de plus soient privés d'un enseignement des Nations unies, dans une zone où il n'y a pas d'école de l'ONU".

"Nous avons autorisé les 12 écoles de la liste qu'ils nous ont soumise, sauf deux qui étaient proches d'une implantation du Hamas", répond le commandant Guy Inbar, porte-parole du coordinateur des activités gouvernementales israéliennes dans les Territoires palestiniens (COGAT).

"Nous avons des informations faisant état d'activités du Hamas à cet endroit", assure-t-il sans autre précision, ajoutant attendre que l'UNRWA propose un autre emplacement.

Autour de la place s'élèvent des immeubles d'habitations, par endroits encore noircis par les explosions ou criblés d'impacts.

A la périphérie du site, quelques hommes barbus s'affairent à déblayer les débris sur le sol d'un bâtiment gris endommagé.

En face, des élèves sortent d'une école gouvernementale en brique rouge, à quelques dizaines de mètres de l'hôpital Al-Quds, dont la France a entrepris en 2010 la réhabilitation du service des urgences, avec l'autorisation d'Israël.

"S'il y a des activités du Hamas, ils peuvent tirer des roquettes à partir de là et quand nous riposterons nous risquons de toucher la population", souligne le commandant Inbar.

Une frappe israélienne à côté d'une école de l'UNRWA dans le nord de la bande de Gaza avait tué 43 personnes en janvier 2009, l'un des épisodes les plus sanglants du conflit de 2008/2009.

Pendant les hostilités, Israël et le Hamas s'étaient mutuellement accusés d'utiliser les civils comme des "boucliers humains".

Tout à coup, sur le chantier en jachère, résonne le bruit du métal sur la pierre: deux de ces enfants dépenaillés qui écument la bande de Gaza sur leur carriole à la recherche de gravats tentent d'exploiter ce filon.

"C'est interdit", leur lance le jeune gardien, tandis qu'un ouvrier les laisse prélever quelques moellons dans les débris et repartir sans demander leur reste

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