"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, octobre 08, 2010

LALIGUEARABE
DONNELIBRECOURS
AMAHMOUDABBAS

POURLASUITEDES
POURPARLERAVECISRAËL
Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 8 octobre


Les Arabes laissent Abbas libre,
songent à d'autres voies



La Ligue arabe a pris note vendredi de l'absence de progrès dans les négociations directes avec Israël mais laissera le président palestinien Mahmoud Abbas libre de les poursuivre ou non, tout en annonçant qu'elle allait se pencher sur des voies "alternatives".

A Syrte, en Libye, où se tient une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe. Cette organisation a pris note de l'absence de progrès dans les négociations directes avec Israël mais laissera le président palestinien Mahmoud Abbas libre de les poursuivre ou non, tout en annonçant se pencher sur des voies "alternatives". (Reuters/Asmaa Waguih)

Le chef de l'Autorité palestinienne devait rendre compte dans la soirée au comité de suivi de la Ligue des pourparlers directs engagés il y a cinq semaines avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à la faveur d'un moratoire de dix mois sur de nouveaux logements pour Juifs en Cisjordanie.
Ce moratoire a expiré le 26 septembre. Sous la pression de ses partenaires gouvernementaux de l'ultra-droite, Benjamin Netanyahu a exclu de le proroger. Mahmoud Abbas a fait savoir jeudi que "la reprise des négociations nécessitera un gel total des activités de colonisation".

"La colonisation est un obstacle aux négociations et crée un climat dans lequel on peut reprocher à Israël seul de faire obstruction au processus", a dit à Reuters son porte-parole, Nabil Abou Rdaïnah. La Ligue arabe juge aussi l'attitude de l'Etat juif "très, très négative", selon son secrétaire général, l'ex-ministre égyptien des Affaires étrangères Amr Moussa.

Mais, a-t-il précisé, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue n'en renverront pas moins la balle dans le camp d'Abbas en lui laissant les mains libres pour poursuivre ou rompre ce négociations directes qu'il a engagées sous la pression et l'égide des Etats-Unis.

En attendant, les pays membres, qui avaient vainement avancé en 2002 un plan prévoyant la paix avec Israël contre son retrait de tous les territoires arabes occupés en 1967, s'efforceront d'esquisser "des alternatives tenant compte du fait que les négociations ne portent pas leurs fruits", a dit Moussa.


SAUVER LE PROCESSUS
DU NAUFRAGE

Mahmoud Abbas assure qu'il est désireux de continuer à négocier, mais dit ne pouvoir le faire tant que la construction de nouvelles habitations pour les colons juifs ne sera pas gelée pour "trois ou quatre mois de plus afin de donner une chance à la paix".

Benjamin Netanyahu lui rétorque que son désistement pour un motif selon lui sans rapport avec l'issue possible des discussions - un accord pour mettre un terme à soixante ans de conflit et créer un Etat palestinien - serait dramatique pour les efforts de paix.

Le président égyptien, Hosni Moubarak, qui soutiennent les efforts de médiation américains, a mis en garde contre "une escalade de la violence et du terrorisme dans la région et dans le monde si les pourparlers échouent".
Mahmoud Abbas doit lui-même prononcer un discours samedi en session plénière pour exposer ce que seraient selon lui les perspectives pour la région en cas de nouvel échec des efforts actuels pour raviver le processus de paix.
Les médias américains rapportent que Washington a fait des propositions très généreuses à Israël en matière de sécurité afin de persuader Benjamin Netanyahu de proroger le moratoire d'au moins deux mois, mais jusqu'à présent en vain.

Les Etats-Unis, qui comme l'Union européenne, n'envisagent d'autres perspectives que la poursuite du dialogue direct entre les deux parties, s'efforcent de sauver du naufrage le processus relancé en septembre, qui n'a été produit que trois rencontres entre Netanyahu et Abbas.

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