"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, mars 31, 2010

SARKOZY/OBAMA
PARTAGEDESPOINTS

DEVUESURLECONFLIT
ISRAELOPALESTINIEN
Source : le blog de René Blackmann
journaliste au NouvelObs en ligne
le 31 mars à 19h 33
sur Diasporablog à 20h 40


Sarkozy :
la colonisation n'amène rien
à la sécurité d'Israël


Après avoir rappelé son « engagement bien connu au service de la sécurité d'Israël », Nicolas Sarkozy s'est rallié mardi lors de sa conférence de presse avec Barack Obama, à la Maison Blanche, à la position du président américain en condamnant la poursuite de la colonisation israélienne à Jerusalem-Est, « qui n'amène rien à la sécurité d'Israël ».

Soulignant que « la paix est l'affaire des Israéliens et des palestiniens, mais que l'absence de paix est un problème pour nous tous », il s'est félicité de l'implication des Etats-Unis dans la région, en notant que « le moment est venu de prendre des initiatives en faveur de la paix ». Il n'a pas précisé, cependant, si passant des déclarations de principes aux propositions concrètes, il s'associait à la demande formulée la semaine dernière par Barack Obama, d'un gel total de quatre mois de toute activité de colonisation à Jerusalem-Est, y compris dans les colonies les plus peuplées.

En échange de ce gel, Washington se serait engagé, auprès du gouvernement israélien, à convaincre le président palestinien Mahmoud Abbas d'accepter des négociations directes avec Benjamin Netanyahou. En raison des célébrations de la Paque juive, qui prendront fin mardi prochain, les réunions du cabinet de sécurité israélien - connu comme le « forum des sept » car les six principaux ministres y siègent avec le premier ministre - se sont interrompues.



Barak et la « solution créative »



Mais les deux réunions qui s'étaient tenues à Jerusalem après le retour des Etats-Unis de Benjamin Netanyahou avaient débouché sur un rejet des demandes - une dizaine - formulées par Barack Obama. A la question du « gel » de la colonisation à Jerusalem-Est, Haaretz indique que quatre ministres - Avigdor Lieberman, Moshe Ya'alon, Benny Begin et Eli Yashaï - auraient opposé un refus catégorique alors que deux autres - Ehoud Barak et Dan Meridor auraient recommandé de chercher une « solution créative ». La solution créative en question pourrait être, par exemple, un « oui, mais », assorti d'une série de réserves. On se souvient qu'à la feuille de route du Quartette, Israël, déjà avait répondu par un « oui, mais » accompagné de 14 réserves.

Peut-être, en présentant cette proposition, le ministre de la Défense Ehoud Barak s'est-il souvenu d'une conversation qu'il avait eue avec Mahmoud Abbas, à la fin de l'année dernière. Au cours de cette conversation dont il avait révélé la teneur à la presse en décembre 2009, le président palestinien avait, affirmait-il, proposé à Ehoud Barak que le gouvernement israélien applique sur le terrain un gel de la colonisation de six mois, sans l'annoncer.

Cette proposition était restée sans suite. La question de la colonisation est si brûlante aujourd'hui et les différents protagonistes, si vigilants, face à l'activité sur le terrain qu'une telle ruse, destinée à apaiser l'opinion publique palestinienne sans embraser les organisations de colons est exclue.

Il reste moins d'une semaine à Benjamin Netanyahou pour préparer ses réponses à Obama et affronter l'alternative difficile qui occupe son horizon politique : camper sur ses positions et compter sur ses alliés aux Etats-Unis pour accroitre leur pression sur Barack Obama, c'est-à-dire laisser s'aggraver, voir pourrir, la crise avec Washington ou accepter un gel substantiel de la colonisation et entrer en conflit avec les colons et la droite nationaliste et religieuse, c'est-à-dire courir le risque de l'explosion de sa coalition.



Une initiative européenne ?



Un facteur relativement nouveau peut peser sur sa décision : l'évolution possible de la position européenne, qui pourrait se rapprocher de celle des Etats-Unis. Au cours de conversations téléphoniques, la semaine dernière, avec une dizaine de diplomates, pour la plupart en poste dans des capitales européennes, le directeur général du ministère des Affaires étrangères, Yossi Gal, aurait constaté que l'attitude de Benjamin Netanyahou est de moins en moins comprise et acceptée en Europe et que les initiatives diplomatiques européennes, gênantes pour Israël, ne seraient pas exclues.

La vérité oblige à dire que rien, pour l'instant, ne confirme ces craintes israéliennes. A l'exception de Londres qui a expulsé un diplomate israélien, accusé d'être un agent du Mossad, en représailles contre l'usage de faux passeports britanniques par les services secrets israéliens, lors de la liquidation, à Dubaï, d'un cadre du Hamas, aucun gouvernement européen n'a manifesté concrètement sa réprobation ou simplement ses réserves devant l'intransigeance israélienne.

Et même si elle a fait part de son indignation face aux conditions de vie très difficiles des habitants de la bande de Gaza, où elle venait de se rendre, Catherine Ashton, qui dirige désormais la diplomatie européenne n'a avancé pour l'heure aucune initiative nouvelle, tandis que les heurts entre soldats israéliens et manifestants palestiniens se poursuivent en Cisjordanie, soumise à un bouclage total en raison de la Paque juive.

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