"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, mars 31, 2010

PÂQUEJUIVE
NOUVELLES
SOLIDARITESDANS
LACOMMUNAUTEJUIVE
DEFRANCE

Source : lacroix.com en ligne le 30 mars


Opération « Matzot de l’espoir »
pour les jeunes juifs d’Ile-de-France


Dimanche 28 mars, 400 jeunes juifs d’Île-de-France ont visité hôpitaux et maisons de retraite pour distribuer les galettes de pain azyme et le texte biblique indispensables pour fêter la Pâque juive, première opération de la toute nouvelle aumônerie israélite des hôpitaux

« Regardons… Qui pourrait être intéressé par vos services ? » Dans ce service de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, l’infirmière consulte la liste de ses patients et indique un numéro de chambre au rabbin Gabriel Elfassi, l’aumônier israélite. Certains malades, lors de leur arrivée, ont demandé à recevoir des repas casher. Mais pour d’autres, le personnel soignant suppose juste une appartenance confessionnelle.

De fait, ce premier patient, qui ne peut s’exprimer, est juif. « Son père était très religieux », et « il sait que c’est Pessah (NDLR : la Pâque juive), sa femme lui a expliqué », assurent ses proches venus lui rendre visite. À la vue du rabbin, il parvient à articuler son nom hébreu – Yacov ben Tamara – qui servira d’intention de prière lors de l’office.

À lui, comme à cette vieille dame de 85 ans frappée par un accident vasculaire cérébral, Gabriel Elfassi remet un livret contenant la « haggada de Pessah », ce texte lu chaque année au début du traditionnel repas du seder et qui raconte la sortie des Hébreux d’Égypte – et une boîte de matzot – des galettes sans levain –, rappelant ce « pain de misère » qu’ils ont dû consommer en exil.


«Cela nous fait réfléchir sur nos vies»

« Ma tante venait justement de nous demander de lui en apporter », se réjouit son neveu, qui explique en aparté combien il est difficile pour elle de ne pouvoir préparer le seder en famille « pour la première fois depuis soixante-dix ans »...

Dans un autre service, Barbara, 22 ans, Simha, 23 ans, et Émilie, 28 ans, sont allées à la rencontre de deux patientes juives. L’une d’elles a fondu en larmes en comprenant la raison de leur visite. « Elle est assez seule, alors elle était contente de discuter avec nous. Elle nous a parlé de sa famille, nous a demandé nos noms », raconte Simha, qui fréquente la synagogue de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) dont Gabriel Elfassi est le rabbin.

« C’est émouvant de voir à quel point la religion est importante pour elle. Cela nous fait réfléchir sur nos vies : on se rend compte à quel point on peut être matérialiste, ou accaparé par des petits problèmes. » En revanche, Haïm et Nathan, 19 ans, n’ont trouvé aucun patient juif dans l’immense couloir des urgences et rentrent bredouilles, leur sac plein.


Former des aumôniers,
rabbins ou laïcs

Un peu plus tôt, en ce dimanche, tous se sont réunis à la synagogue de la place des Vosges, à Paris, à l’invitation de la toute nouvelle aumônerie israélite des hôpitaux et du consistoire de Paris pour cette opération inédite baptisée « Matsa de l’espoir ». Le grand rabbin René-Samuel Sirat est venu leur redire le sens de la mission qu’ils allaient accomplir, les « remercier au nom de la communauté » et les bénir « ainsi que leurs familles ».

Au total, près de 400 jeunes, lycéens ou étudiants, ont visité 53 hôpitaux d’Île-de-France, ainsi que quatre maisons de retraite juives de la capitale, « sans souci particulier », se réjouit Mikaël Journo. Ce rabbin de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) – pour l’heure aumônier d’hôpital bénévole comme de nombreux autres de ses confrères – vient d’être nommé aumônier général des hôpitaux de France par le grand rabbin de France, Gilles Bernheim.

Et bouillonnent déjà d’autres projets, notamment la formation des futurs aumôniers – il en souhaiterait un par hôpital, d’abord en Île-de-France, en province ensuite – : rabbin ou laïc, et dans ce cas « homme ou femme. Une petite révolution dans le monde du judaïsme orthodoxe », reconnaît-il.


Anne-Bénédicte HOFFNER

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