"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, avril 20, 2009

DURBANII
Source : lemonde.fr en ligne le 20 avril à 9h 23
sur Diasporablog à 10h 27


Le boycottage américain critiqué
aux Etats-Unis parmi les ONG et la gauche


New York,
correspondant


Le refus de Washington de participer à la conférence de l'ONU contre le racisme se réduit à l'enjeu relationnel américano-israélien : tel est le sentiment qui ressort des commentaires émis aux Etats-Unis après cette décision, rendue publique dimanche 19 avril. Celle-ci a été adoptée à l'issue de vives délibérations dans l'entourage du président Barack Obama.

Après avoir décidé, fin février, de ne pas prendre part aux débats de la commission préparatoire au texte final soumis au vote de la conférence, le département d'Etat avait renvoyé sa délégation à Genève, le 16 avril. Cette attitude avait été applaudie par les partisans d'une participation américaine, telle Karin Ryan, directrice du programme des droits de l'homme du Centre Carter, très actif sur la question palestinienne.

La décision finale de boycottage "plaira certainement à Israël et aux groupes juifs [américains] qui ont fait du lobbying contre la participation" américaine à la conférence, écrit l'agence AP. Les commentaires se sont en fait focalisés sur la relation à Israël. D'un côté, des groupes liés à l'American-Israel Public Affairs Committee (Aipac), qui s'intitule lui-même "Le lobby pro-israélien en Amérique"; de l'autre une partie de la gauche démocrate et certain républicains qui souhaitent une attitude "plus équilibrée" de Washington entre Israéliens et Palestiniens, et des associations de droits de l'homme.


"BEAUCOUP D'ÉNERGIE"

Ainsi Human Rights Watch (HRW), qui a publié un rapport sévère sur l'utilisation par l'armée israélienne de phosphore blanc contre les populations civiles lors de sa récente offensive à Gaza, tout en s'inquiétant de voir des Etats participants à la conférence l'utiliser à la seule fin d'"épingler Israël", avait appelé la Maison Blanche à "se ranger du côté des victimes du racisme" en y participant.

Par ailleurs, des dirigeants africains-américains avaient envoyé une pétition à la Maison Blanche jugeant une absence des Etats-Unis à une conférence contre le racisme inconcevable "au vu de [son] brutal passé esclavagiste". Barbara Lee, représentante démocrate de Californie, a estimé que la décision de Washington est "contradictoire" avec la politique américaine d'ouverture à "ceux qui divergent avec elle", Iran, Cuba ou Venezuela. Une façon de dire qu'un unique thème est exclu de cette ouverture : tout ce qui touche à la relation avec Israël.

Certains affirment cependant que la décision américaine ne préjuge pas de son attitude à venir. En tournée au Proche-Orient, George Mitchell, l'envoyé spécial de M. Obama, a réitéré l'idée que le président œuvrera "avec beaucoup d'énergie" à la résolution rapide du conflit israélo-palestinien. M. Obama aurait préféré ne pas heurter de front un gouvernement israélien ultranationaliste, qui a mené une campagne active pour le boycottage de la conférence, tant que la diplomatie américaine est encore en phase "exploratoire".


Sylvain Cypel

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