"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, février 11, 2009

ELECTIONS
LEGISLATIVES

ISRAELIENNES
Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters en ligne
le 11 février


Les élections en Israël débouchent
sur un blocage politique


JERUSALEM - Israël s'acheminait mercredi vers un blocage politique au lendemain d'élections législatives que les deux principaux protagonistes affirment chacun avoir remportées.


Israël s'achemine vers un blocage politique au lendemain d'élections législatives que les deux principaux protagonistes affirment chacun avoir remportées. Le parti centriste Kadima de la ministre des Affaires étrangères sortante Tzipi Livni et le Likoud de l'ancien Premier ministre de droite Benjamin Netanyahu obtiennent respectivement 28 et 27 sièges à la Knesset, selon des résultats presque définitifs. (Reuters/Damir Sagolj et Jerry Lampen)

Le parti centriste Kadima de la ministre des Affaires étrangères sortante Tzipi Livni et le Likoud de l'ancien Premier ministre de droite Benjamin Netanyahu obtiennent respectivement 28 et 27 sièges à la Knesset selon des résultats presque définitifs.
Israël se retrouvant aussi divisé que les Palestiniens entre modérés et radicaux, les perspectives de paix paraissent aujourd'hui plus éloignées que jamais.

Le parti d'extrême droite Yisraël Beitenu d'Avigdor Lieberman, ex-chef de cabinet et rival de Netanyahu, se classe troisième devant les travaillistes du ministre de la Défense Ehud Barak, se positionnant en "faiseur de roi".
"Nous voulons un gouvernement nationaliste. Nous voulons un gouvernement de droite (...) et nous ne nous en cachons pas", a déclaré mercredi Lieberman, dont le parti a obtenu 16 sièges.
"Il est clair que nous devons former aussi vite que possible un gouvernement. L'Etat d'Israël est paralysé depuis une demi-année. Les gens n'en sont peut-être pas conscients, mais nous n'avons toujours pas de budget alors que sévit la crise financière mondiale", a-t-il ajouté.
Liebermann a indiqué qu'il avait rencontré Tzipi Livni et qu'il s'entretiendrait bientôt avec Benjamin Netanyahu "afin de préciser rapidement nos positions".

Tzipi Livni, en tant que leader du parti disposant du plus grand nombre de députés à la Knesset, et Benjamin Netanyahu, qui se pose en chef d'une droite majoritaire avec 64 sièges, ont chacun revendiqué le droit de diriger le nouveau gouvernement.
La chef de la diplomatie, dont les efforts pour former un gouvernement avaient déjà échoué après la démission en septembre du Premier ministre Ehud Olmert, semble avoir peu de chances de rallier une majorité des 120 députés de la Knesset.

Mais, d'un autre côté, si Benjamin Netanyahu paraît en mesure de former une coalition majoritaire avec les divers petits partis nationalistes et religieux, il est peu vraisemblable qu'elle pourra fonctionner convenablement et durablement.
"J'ai gagné", titre Yedioth Ahronoth, le plus grand journal du pays, en publiant côte à côte les photos de Livni et Netanyahu. Pour l'éditorialiste du journal Eitan Haber comme pour nombre d'autres commentateurs, une chose est certaine : c'est Israël qui perd car "son système politique a volé en éclats".


"BIBI" ENTEND DIRIGER
LE "CAMP NATIONALISTE"

C'est le président Shimon Peres, ancien Premier ministre travailliste, qui aura la tâche délicate de désigner qui, de Livni ou de Netanyahu, sera chargé de former le gouvernement, dans un délai de six semaines.
Selon la presse, il n'aura d'autre choix que de choisir le chef du Likoud si tous les partis de la droite soutiennent celui que l'on surnomme familièrement "Bibi" - un sobriquet qui a le don d'agacer l'intéressé.
Ce serait la première fois en 60 ans d'existence de l'Etat d'Israël que le vainqueur d'une élection siégerait sur les bancs de l'opposition à la Knesset.

Tzipi Livni a invité Benjamin Netanyahu à siéger dans un gouvernement d'union nationale qu'elle dirigerait, mais celui-ci a décliné l'offre, se déclarant résolu à prendre la tête du "camp nationaliste".
"Nous voulons un gouvernement nationaliste. Nous voulons un gouvernement de droite. Nous ne le cachons pas", a déclaré Avigdor Lieberman, amenuisant encore les chances de Livni, que le politologue Abraham Diskin de l'université hébraïque de Jérusalem juge quasi nulles.
La formation d'un gouvernement "nationaliste", où Yisraël Beitenu et les petits partis religieux s'opposeraient à tout processus de paix sérieux avec les Palestiniens, serait une mauvaise nouvelle pour Barack Obama.

Le nouveau chef de la Maison blanche a en effet promis de s'appliquer immédiatement à ranimer un processus de négociations moribond entre Israël et l'Autorité palestinienne pour arriver à une paix fondée sur la coexistence de deux Etats.
"L'administration d'Obama va hériter du pire des deux camps. Elle hérite déjà d'une maison palestinienne en désordre, plus encore après la crise de Gaza, et maintenant elle hérite d'une maison israélienne en dysfonctionnement", souligne l'ancien médiateur américain Aaron David Miller.

Les consultations de Shimon Peres avec les partis représentés à la Knesset pourraient prendre une bonne semaine et les négociations pour former un gouvernement pourraient se prolonger plus d'un mois, durant lequel Ehud Olmert expédiera les affaires courantes.


Version française
Marc Delteil

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