HOMMAGE
AUXSOLDATSFRANCAIS
TOMBESDANSLEURMISSION
ENAFGHANISTAN
Source : alerte lci.fr diffusée le 21 août
Afghanistan
- "Je veux que tous les enseignements soient tirés"
Prononçant aux Invalides l'éloge funèbre des dix soldats tués en Afghanistan, Nicolas Sarkozy a tenu à assumer sa responsabilité, affirmant que ces morts ne seraient pas vaines.
Le chef de l'Etat s'entretiendra ensuite, à huis clos, avec les familles.
"Aujourd'hui, c'est un jour de deuil pour la nation française (...) Les familles pleurent la disparition de celui qu'elles chérissaient, un père, un fils, un frère, un mari, un ami. Pour les armées françaises, elles pleurent dix des leurs, qui sont tombés en allant jusqu'au bout de leur engagement. A travers nous qui sommes ici, dans cette cour des Invalides, c'est toute la nation française qui veut rendre hommage à dix de ses fils (...) Certains n'avaient pas vingt ans ; ils ont donné leur vie loin de leur pays pour faire leur devoir, pour la liberté et les droits de l'Homme, pour des valeurs universelles qui sont au coeur de notre République". Devant un public silencieux et digne, devant des familles parfois en pleurs, Nicolas Sarkozy a prononcé à la mi-journée, dans la cour d'honneur des Invalides, l'éloge funèbre des soldats français tués lundi en Afghanistan lors de violents affrontements avec les talibans.
Un éloge au cours duquel il a cité un à un les noms des dix soldats morts au combat, affirmant une nouvelle fois, outre sa douleur et sa solidarité avec les familles, sa volonté d'assumer ses responsabilités en tant que chef des armées. Mais ces morts ne doivent pas être vaines : "Je veux que tous les enseignements soient tirés de ce qui s'est passé", a souligné le chef de l'Etat. Et, alors que les conditions du drame suscitent toujours les questions, il a tenu à souligner : "J'ai parlé avec vos camarades qui étaient là-haut, et qui étaient bouleversés de ne pas avoir pu vous en sortir. Ils n'ont rien à se reprocher".
Avant cet éloge, les dix cercueils recouverts d'un drapeau français avaient été portés, pendant qu'était joué l'air de la Marche funèbre de Chopin, hors de l'église Saint-Louis des Invalides où venait d'être célébrée une cérémonie oecuménique. Elle était présidée par le chef de l'Etat, à peine rentré, mercredi soir, de Kaboul où il avait demandé aux soldats français de "relever la tête" au nom du "combat contre le terrorisme", et à l'issue du premier Conseil des ministres de la rentrée. La cérémonie réunissait de nombreux ministres et parlementaires de la majorité et de l'opposition. On avait pu voir notamment, parmi les premiers sur place, l'ancien chef de l'Etat Valéry Giscard d'Estaing, ou encore le vice-président du Sénat Jean-Claude Gaudin. Le ministre de la défense Hervé Morin était arrivé peu après, ainsi que le chef du gouvernement François Fillon, la ministre de la Justice Rachida Dati, ou encore Jean-Marie Bockel, ministre aux anciens combattants. A l'issue de cette cérémonie digne, les proches des dix soldats tombés sous les coups des talibans, étaient venus s'incliner devant les dix cercueils, sous les regards de Nicolas Sarkozy et François Fillon.
L'éloge funèbre prononcé dans la cour d'honneur, Nicolas Sarkozy a déposé sur chaque cercueil des soldats des décorations à titre posthume. Les honneurs militaires ont été rendus aux militaires tués. Le chef de l'Etat doit encore s'entretenir, à huis clos, avec les familles. Ces proches des soldats tués avaient déjà rencontré, la veille, François Fillon lors de l'arrivée à Roissy de l'avion transportant les dépouilles. Le Premier ministre s'était recueilli avec eux devant les cercueils réunis dans le pavillon d'honneur de l'aéroport, transformé en chapelle ardente au cours d'une cérémonie d'une dizaine de minutes, qu'un participant a décrit comme "extrêmement émouvante".
Les victimes sont issues de régiments basés à Castres, dans le Tarn, Calvi, en Haute-Corse, et Noyon, dans l'Oise. Les soldats avaient été pris sous le feu des talibans lors d'une embuscade que les militaires ont décrite comme très bien préparée, alors que côté français, les conditions de l'engagement commencent à faire polémique parmi les soldats eux-mêmes. Les blessés, dont la moitié (onze sur vingt-et-un) sont rentrés en France dans la journée de mercredi, ont été touchés par des balles ou des éclats lors de cette attaque qui s'est produite à 50 km à l'est de Kaboul, à l'exception de deux d'entre eux blessés dans un accident de blindé. Dix autres blessés, plus légèrement atteints, devraient être rapatriés ultérieurement, a annoncé le ministère de la Défense, sans en préciser la date.
D'après agence
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