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INAUGURATION OFFICIELLE
DU MEMORIAL DE LA SHOAH
des HAUTS DE SEINE

par
Joel Mergui,
Président des CCJ 92
et par
Nicolas Sarkozy,
Président du Conseil Général
des Hauts de Seine,

le Jeudi 13 Juillet 2006 à 14h 45 heures.
dans le PARC DE SCEAUX
(RER B : station Parc de Sceaux)
accessible par la porte d'Orléans


"Il faut se souvenir des familles écorchées par la déportation"
Le 13 octobre 2004, Nicolas Sarkozy, président du conseil général, s’était engagé auprès de Joël Mergui, le président de la communauté juive des Hauts-de-Seine, à la création d’un monument départemental à la mémoire des victimes de la Shoah. Un monument reprenant les noms des déportés juifs dont beaucoup ont encore de la famille dans le département.
« Vous le savez, j’accorde une importance toute particulière à ce que nos concitoyens de confession juive, comme de toute autre religion, puissent vivre leur religion dans la liberté et dans la paix », expliquait Nicolas Sarkozy le 26 septembre 2005, lors d’une nouvelle rencontre avec la communauté juive des Hauts-de-Seine.
« Vous avez le droit de vivre votre religion sans crainte (…) Je me suis engagé à vous aider pour sécuriser les lieux de culte », ajoutait-il avant de souligner à quel point « la paix est fragile. Il faut se souvenir des familles écorchées par la déportation. De telles atrocités n’auraient pas été possibles si les comportements antisémites avaient été condamnés dès le départ ».
Une œuvre symbolisant le devoir de mémoire
Lors de la commission permanente du 16 janvier 2006, Nicolas Sarkozy a fait approuver le choix de l’artiste qui a réalisé l’œuvre.
Il s'agit de Christian Lapie, artiste de renommée internationale. Avec ses sculptures de bois brut installées au Cameroun, au Japon, en Allemagne, au Canada... il cherche à questionner la mémoire individuelle et collective de tous.
Le mémorial du parc de Sceaux sera composé de douze figures anthropomorphiques, brutes et sans détails : sept personnages regroupés telle une famille, et cinq autres figures à échelle humaine accompagnant le visiteur le long du sentier afin de le préparer au recueillement.
Mille prénoms et noms des déportés disparus des Hauts-de-Seine seront gravés dans l’épaisseur de la fonte.
La présence de l’œuvre témoignera de la persécution et de l’extermination des juifs du département par le régime hitlérien et facilitera également la transmission de la mémoire et de l’enseignement de la Shoah.