"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, juillet 11, 2006

PASSERELLE

Source : lacroix.com
en ligne le 11 juillet vers 23h



La France célèbre Alfred Dreyfus

Jacques Chirac préside, mercredi 12 juillet,
une cérémonie nationale
en l'honneur d'Alfred Dreyfus.
Son entrée au Panthéon a été en revanche écartée

L’instant, prédit Michel Drouin, secrétaire de la Société internationale d’histoire de l’affaire Dreyfus, sera « inscrit dans l’histoire ». Mercredi 12 juillet à midi, à l’École militaire, le président de la République présidera une cérémonie nationale en l’honneur d’Alfred Dreyfus. À l’endroit même où le capitaine fut dégradé le 5 janvier 1895 aux cris de « Mort aux juifs », et cent ans jour pour jour après l’arrêt de la Cour de cassation du 12 juillet 1906 qui a démontré et proclamé l’innocence d’Alfred Dreyfus. « Jacques Chirac sera le premier président à s’exprimer publiquement sur l’Affaire depuis… Armand Fallières, qui présida à l’entrée d’Émile Zola au Panthéon en juin 1908, précise Michel Drouin. C’est dire la force symbolique et historique de cette cérémonie. »En 1994, lors du centenaire de la condamnation d’Alfred Dreyfus, les hommages s’étaient faits discrets. Aucune manifestation officielle n’avait été prévue, ni par le Parlement, ni par le gouvernement, ni par la présidence de la République. Seul fait marquant : la statue d’Alfred Dreyfus avait été déplacée du jardin des Tuileries au square Pierre-Lafue, dans le 6e arrondissement, lors d’une cérémonie présidée par Jacques Chirac, alors maire de Paris.
"conspiration militaire" Commandée au sculpteur Tim en 1985 par le ministre de la culture Jack Lang, la statue devait prendre place dans la cour de l’École militaire. Mais le projet s’était heurté au refus de Charles Hernu, ministre de la défense, prétextant que l’endroit n’était « pas ouvert au public ». « La résistance au sein de l’armée était encore très forte à l’époque », assure Michel Drouin (1).Il faut attendre 1995 pour que le général Mourrut, chef du service historique de l’armée de terre, déclare pour la première fois publiquement, mais devant une assemblée réduite de représentants du Consistoire israélite de France, que l’erreur judiciaire dont le capitaine a été victime est née d’une « conspiration militaire ». Les esprits évoluant, la République se fait moins discrète pour commémorer en 1998 le centenaire du J’accuse de Zola. Une gigantesque toile sur laquelle est reproduit le fameux texte qui vaudra l’exil à son auteur est tendue sur le mur de l’Assemblée nationale. Lionel Jospin, premier ministre, rend hommage à l’écrivain et à Alfred Dreyfus dans la crypte du Panthéon. Une plaque en l’honneur du capitaine est dévoilée par le ministre de la défense Alain Richard dans la cour de l’École militaire, devant un parterre de généraux. Enfin, le président Jacques Chirac adresse aux descendants d’Alfred Dreyfus et d’Émile Zola une lettre « magnifique », selon Marc Knobel, chercheur au Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).Avec la cérémonie prévue mercredi 12 juillet, un degré de plus est franchi. « Nous aurons “LA” grande célébration de l’affaire Dreyfus », se réjouit Marc Knobel. À l’évidence, l’Élysée, qui a refusé in extremis le transfert de la dépouille d’Alfred Dreyfus au Panthéon, « a souhaité, avec cette cérémonie, placer la barre assez haut », analyse Vincent Duclert, le biographe de Dreyfus (2). C’est lui qui, en conclusion de sa biographie publiée en avril 2006, a lancé l’idée de « panthéoniser » le capitaine Dreyfus, « modèle de patriote, de citoyen et de Français », « homme au courage exceptionnel qui a agi comme un résistant au lieu de s’incliner devant le choix de l’armée ».


Emmanuelle REJU (1)

Auteur, en 2004, d’un livre intitulé : Parents, ne restez pas sur le trottoir de l’école,Nathan, 192 p., 14,90 €.***


Une journée d’initiatives

Une fondation pour le « Monument Dreyfus » devrait être officiellement créée aujourd’hui à Mulhouse, ville natale d’Alfred Dreyfus, l’inauguration du monument étant prévue en juin 2008. Une rue du Capitaine-Dreyfus sera par ailleurs inaugurée à Montreuil par le président de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, à l’initiative du député (PCF) et maire de Montreuil Jean-Pierre Brard. Les magistrats de la Cour de cassation vont visiter l’exposition sur Alfred Dreyfus du Musée d’art et d’histoire du judaïsme. C’est enfin le premier jour d’émission du timbre consacré au centenaire.



Note de diasporablogj.

ARTE rediffusera le téléfilm sur
L'AFFAIRE DREYFUS réalisé par Yves Boisset
le vendredi 28 Juillet à 20h 40

Diasporablogj. y reviendra prochainement.

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