"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, août 22, 2012

TENSIONS
DIPLOMATIQUESENTRE
L'AFRIQUEDUSUD
ETISRAËL
Source : lemonde.fr avec l'AFP en ligne

le 22 août 2012 à 21h 46
sur Diasporablog à 22h 01



L'Afrique du Sud bannit
l'étiquette "Made in Israël"
sur les produits des Territoires occupés



L'Afrique du Sud a banni, mercredi 22 août, l'étiquette "Made in Israël" sur les produits venant des Territoires occupés, rompant avec une relative neutralité observée depuis 1994 dans le conflit israélo-palestinien, selon des analystes. Cette mesure, adoptée en conseil des ministres, et symbolique plus que commerciale, était en gestation depuis mai.
Elle avait été qualifiée par avance de "raciste" par la diplomatie israélienne et avait scandalisé une partie de la communauté juive d'Afrique du Sud, ainsi que les conservateurs évangéliques. Le gouvernement sud-africain s'appuie sur une loi de protection du consommateur de 2008, imposant "un étiquetage des biens et produits venant des Territoires occupées pour éviter que les consommateurs ne croient qu'ils viennent d'Israël". "C'est conforme à la ligne de l'Afrique du Sud, qui reconnaît les frontières de 1948 délimitées par l'ONU et ne reconnaît pas les Territoires occupés au-delà de ces frontières comme faisant partie de l'Etat d'Israël", argue-t-il.

Les responsables de la communauté juive sud-africaine se sont dits "outragés" par cette mesure "discriminatoire et qui sème la discorde". "Au fond, [cette mesure] semble motivée non par des préoccupations commerciale mais par un parti pris politique contre l'Etat d'Israël. Toute tentative de discussion a été vaine", a déclaré dans un communiqué le bureau des députés sud-africains juifs.

"NOMBRE D'AUTRES PAYS POURRAIENT SUIVRE"

Cette mesure "met la diplomatie sud-africaine au diapason de sa rhétorique pro-palestinienne", a commenté Jacobus Kamfer (Jakkie) Cilliers, le directeur de l'Institut des études de sécurité (ISS, Pretoria, Le Cap). La semaine dernière, le ministre délégué aux affaires étrangères, Ebrahim Ebrahim, a ouvertement envisagé de suspendre les visites officielles en Israël, estimant que celles-ci "légitimaient l'occupation de la terre palestinienne par Israël".

"C'est un pas de plus pour se rapprocher des Palestiniens et rompre avec la neutralité des relations entretenues par l'Afrique du Sud avec Israël et la Palestine", observe le directeur de la fondation De Klerk, Dave Steward. Et un changement radical par rapport à l'apartheid, qui entretenait "des coopérations interétatiques avec Israël dans d'assez nombreux domaines", y compris militaires.

La décision vient selon lui de "pressions internes à l'ANC et aux syndicats" et "elle ne doit pas être sous-estimée, car l'Afrique du Sud tend à avoir plus d'influence que sa taille pourrait le suggérer". "Nombre d'autres pays pourraient suivre", juge aussi M. Cilliers, selon qui la décision montre que l'Afrique du Sud, membre du G20 et membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, "adopte une attitude plus indépendante face aux Etats-Unis".

"La diplomatie économique peut être l'une des armes les plus efficaces pour changer la situation palestinienne", avait exposé en juillet le vice-ministre des affaires étrangères sud-africain, Marius Fransman. "Notre position politique sur la situation en Palestine est indubitablement marquée par notre propre histoire d'oppression et d'abus des droits de l'homme", avait-il ajouté. "Jusqu'à présent, la campagne de boycott a eu un effet économique négligeable, mais la voix d'un gouvernement comme le nôtre pourrait donner un coup de pouce symbolique", avait-il ajouté.

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