"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, août 26, 2012

TEHERAN
REUNIONDESPAYS

NON-ALIGNES
ABBASOUHAMAS
Source : euronews.com via l'AFP en ligne
le 26 août 2012



Palestiniens :
Abbas menace de boycotter le sommet
des Non-Alignés si le Hamas est présent



“Le président Abbas ne participera pas au sommet des Non-Alignés si Haniyeh y assiste, quelle que soit la forme de sa présence”, a prévenu son ministre des Affaires étrangères Riyad al-Malki à Ramallah (Cisjordanie), siège de l’Autorité palestinienne.

“Aujourd’hui, il est clair que la Palestine ne prendra part au sommet que si les Iraniens et les pays non-alignés fournissent toutes les assurances qu’il n’y aura pas de participation palestinienne autre que la délégation officielle dirigée par Mahmoud Abbas”, a affirmé à l’AFP M. Malki.

En réponse, le porte-parole de M. Haniyeh à Gaza, Taher al-Nounou, a confirmé à l’AFP que le chef du gouvernement du Hamas au pouvoir à Gaza “se rendrait à Téhéran qu’Abou Mazen (Mahmoud Abbas) y aille ou pas, en tant que Premier ministre élu par le peuple palestinien” après les législatives de janvier 2006.

M. Nounou n’a toutefois pas exclu la possibilité d’une délégation commune entre le Hamas islamiste et le Fatah, mouvement nationaliste dirigé par Mahmoud Abbas. “Si une telle proposition vient de Ramallah, nous sommes prêts à en discuter”, a-t-il souligné.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a fait savoir que M. Haniyeh était convié au sommet prévu les 30 et 31 août en tant qu’“invité spécial”.

Ismaïl Haniyeh, qui doit arriver le 29 août à Téhéran à l’invitation du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, s’est déjà rendu en février en Iran, pays allié et soutien du Hamas.

Division

A Ramallah, M. Abbas avait fait savoir en juillet qu’il avait accepté l’invitation des dirigeants iraniens. Il doit s’agir de la toute première visite du président palestinien à Téhéran.

L’Organisation de Libération de la Palestine (OLP, présidée par M. Abbas) a laissé entendre dans un communiqué qu’en soutenant M. Haniyeh contre M. Abbas les autorités iraniennes faisaient le jeu d’Israël.

Mercredi, le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman avait déclenché la colère des Palestiniens en exhortant la communauté internationale à faire pression pour écarter le président Abbas, qu’il considère comme un obstacle à la paix.

“Au moment où Lieberman mène une campagne politique agressive, l’invitation lancée à Ismaïl Haniyeh à participer au sommet des Non-Alignés indique que Téhéran s’est joint au choeur hostile israélien”, a déploré le comité exécutif de l’OLP.

“Tout cela a pour but de porter un coup à la lutte nationale palestinienne, en encourageant la division et en donnant au Hamas une reconnaissance et une légitimité”, a accusé le communiqué.

Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Salam Fayyad a lui aussi vivement critiqué l’invitation lancée par Téhéran à M. Haniyeh.

“C’est une sérieuse escalade de l’Iran contre l’unité palestinienne et le rôle de l’Autorité palestinienne comme gardien du peuple palestinien aussi bien dans la bande de Gaza qu’en Cisjordanie, y compris à Jérusalem”, a-t-il estimé.

Salam Fayyad a appelé en vain son rival de Gaza “à donner la priorité à sa loyauté à la Palestine et à son patriotisme sur toutes autres considérations”.

Les dirigeants de l’Autorité palestinienne ont accusé à maintes reprises le régime iranien d’entraver la réconciliation entre le Fatah et le Hamas.

En vertu d’un accord de réconciliation nationale signé en avril 2011 entre le Fatah et le Hamas, les deux gouvernements rivaux devaient céder la place à un exécutif transitoire non partisan chargé d’organiser des élections dans un délai d’un an, mais les principales clauses de l’accord sont restées lettre morte et ses échéances constamment repoussées.

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