"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, mars 10, 2012

MUSULMANS
JUIFSDEFRANCE
UNISCONTRELESALLUSIONS
SURLECASHERETLEHALAL

Source : islamtoday.net en ligne le 10 mars 2012



Halal et casher: musulmans et juifs
ne veulent pas faire
les frais de la campagne


Juifs et musulmans de France ont vivement réagi aux propos de Nicolas Sarkozy et François Fillon sur l'abattage rituel, prévenant qu'ils n'entendaient pas faire les frais de la campagne présidentielle en étant "stigmatisés" ou en en devenant des "boucs émissaires".

La question, qui divise au sein même de la droite, s'est invitée dans la campagne présidentielle après des déclarations du président-candidat se disant favorable samedi à "l'étiquetage de la viande en fonction de la méthode d'abattage". Lundi, le Premier ministre avait suggéré aux religions de revenir sur les "traditions ancestrales" d'abattage rituel des animaux.

Dénonçant des "faux débats et des polémiques inutiles", François Hollande a appelé les deux hommes à "la retenue et à ne pas froisser un certain nombre de consciences". Selon le candidat socialiste, "la question du halal ou la question du casher" ont été utilisées "par plusieurs candidats".

La candidate du FN Marine Le Pen avait été la première, il y a trois semaines, à aborder le sujet, affirmant que "toute" la viande vendue en Ile-de-France était "halal".

Invoquant un "sondage", Nicolas Sarkozy a affirmé lundi à des journalistes que "le premier sujet de préoccupation, de discussion des Français (...), c'est cette question de la viande halal".

Dans un communiqué, le Grand rabbin de France Gilles Bernheim et le président du Consistoire central Joël Mergui, reçus mercredi par François Fillon, "appellent les hommes et femmes politiques de tous bords et de tous camps à cesser d'instrumentaliser les religions pendant la campagne électorale".

Et M. Bernheim d'ajouter sur la Chaîne parlementaire (LCP): "En quoi le problème de la viande casher et de la viande halal est-il un problème majeur pour la France?"

Dès lundi, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, avait réagi de manière inhabituellement vive aux propos de MM. Fillon et Sarkozy: "choqué" par la déclaration "stupéfiante" du Premier ministre, il avait relevé que sur l'étiquetage,"il semble que le candidat Sarkozy n'ait pas tout à fait les mêmes positions que le président Sarkozy."

Mardi, c'est le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui a dit son incompréhension et son refus de voir "l'islam et les musulmans (servir) de boucs émissaires dans cette campagne".

Le conseiller du Grand rabbin Bernheim pour les questions d'abattage, le Grand rabbin Bruno Fiszon, a mis en garde contre le risque de "stigmatisation" des musulmans et des juifs que ferait courir l'étiquetage des viandes issues d'animaux abattus rituellement.

Lui, comme Mohammed Moussaoui, conteste que cet abattage accroisse la souffrance des animaux. Par ailleurs vétérinaire, Bruno Fiszon réfute tout risque sanitaire accompagnant cet abattage.

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait lancé le sujet dès vendredi soir dans une réunion publique pour expliquer son opposition au droit de vote des étrangers aux élections locales, défendu par François Hollande: "Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent par exemple obligatoire la présence de la nourriture halal dans les repas des cantines". Lundi soir, il a confirmé ces propos, quasiment mot pour mot, lors d'un meeting à Avignon.

Le nombre de musulmans en France est estimé à 3,5 millions de personnes, soit 5,8% de la population française, par l'Institut français d'opinion publique (IFOP). Certaines évaluations vont jusqu'à six millions. Tous ne sont pas pratiquants.

Le nombre de personnes attachées au judaïsme est estimé entre 530.000 à 550.000.

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