"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, mars 31, 2012

LESMUSULMANS
DEFRANCESOPPOSENT
SANSAMBIGUITE
CONTRE
LESDERIVESISLAMISTES

Source : lefigaro.fr en ligne le 30 mars 2012


Le CFCM approuve la fermeté
contre l'islam radical




Par
Jean-Marie Guénois


Le président du Conseil Français du Culte Musulman estime qu'il faut «agir très vite pour repousser cette idéologie de haine».

A l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) c'est la consternation. Son secrétaire général, Ahmed Ben Daho, ne comprend pas la mesure prise par le gouvernement français d'interdire la venue des six prédicateurs vedettes pour le 29e congrès de cette organisation, qui aura lieu la semaine prochaine, du 6 au 9 avril, au Bourget, où 130.000 personnes sont attendues. «À une semaine de la rencontre, cela nous pose un problème d'organisation insurmontable. Abdallah Basfar, l'un des prédicateurs exclus, est une grande vedette dans le monde musulman. Il venait chaque année présider le “concours du Coran”. Mais l'autre question est la mise en cause de personnalités musulmanes de renommée internationale. Ce ne sont pas des imams de quartier. Ils sont reçus chaque semaine pour des conférences en Europe. Nous les avons eus par téléphone. Ils sont touchés dans leur intégrité. Ils ne comprennent pas cette décision.»

L'organisation musulmane est d'ailleurs en train de vérifier les citations de discours qui ont été utilisées pour les mettre en cause. Ainsi, Sfawat al-Hijazi, qui se revendique ouvertement «antisémite», et qui affirme «nous devrons dévorer les Juifs avec nos dents». Ou Abdallah Basfar qui estime que l'on peut battre sa femme si elle n'obéit pas à son mari. «Il peut s'agir, justifie Ahmed Ben Daho, de déclarations lointaines. Toute personne peut changer de position. L'islam est une religion dynamique.»

«Nous sommes abasourdis, indignés»
En attendant, l'UOIF, reçue jeudi après-midi au ministère de l'intérieur, a convoqué, samedi, un conseil d'administration pour évaluer la situation. «Nous sommes victimes d'un amalgame, explique son secrétaire général. Les musulmans sont une nouvelle fois stigmatisés. S'il n'y avait pas les élections et si l'affaire de Toulouse ne s'était pas produite, nous n'en serions pas là. Mais la confiance dans l'UOIF est désormais mise en cause. Nous sommes abasourdis, indignés. Cela va avoir de grandes conséquences.»

Vendredi, Marine Le Pen a demandé, purement et simplement la dissolution de l'UOIF. Au même moment, le ministère de l'intérieur organisait le matin une réunion de travail avec le Conseil français du culte musulman (CFCM) - l'UOIF en est membre, mais avait refusé de participer aux dernières élections - pour mieux «lutter contre l'endoctrinement de l'islam radical». À l'issue, Claude Guéant a déclaré: «Nous sommes tombés tout à fait d'accord avec le CFCM pour estimer qu'il y avait lieu de poursuivre la lutte qu'ensemble nous menons contre la radicalisation de la religion musulmane». Précisant qu'il n'appartenait pas aux pouvoirs publics de «définir l'islam de France» mais qu'il était de la responsabilité des gouvernants «de dire ce qu'ils ne veulent pas: une religion qui ne se coule pas de façon totale dans les lois de la République».

«Repousser cette idéologie de haine»
Pour sa part, Mohammed Moussaoui, président du CFCM, a appuyé cette politique de fermeté: «Il faut agir très vite pour repousser cette idéologie de haine (…), les imams doivent dire attention, le discours doit être affiché.»

Le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, également présent à la réunion, a quant à lui insisté sur la dimension de prévention. «Il faut trouver une nouvelle formation des religieux, c'est-à-dire des imans qui prêchent et des aumôniers.» En particulier dans le milieu carcéral, car les aumôniers ont «un rôle très important à jouer dans la prévention de certaines dérives». L'objectif global étant pour lui de retrouver «l'apaisement et l'unité nationale pour avancer avec sérénité».

Samir Amghar, un spécialiste du salafisme, estime que dans cette affaire «l'UOIF se trouve en porte-à-faux entre sa vision absolument légaliste, voire loyaliste, qui entend toujours respecter le cadre de la République et d'autres tendances, plus radicales en son sein. Comment être en France un musulman orthodoxe et, en même temps, un bon citoyen? Cette question est d'une grande complexité pour l'organisation elle-même.»

Un expert conclut: «Nous assistons à un tournant du traitement de la radicalisation de l'intégrisme musulman en France. Comme en Hollande, ou en Allemagne, la France veut dorénavant traiter cette lutte de manière plus large et plus en amont et non plus par la lutte classique antiterroriste.»

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