"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, février 06, 2012

L'HOLOCAUSTE
DEBACHARELASSAD
LESVICTIMESMARTYRS
SENREMETTENTA DIEU

Source : euronews.com via l'AFP en ligne
le 6 février 2012



“Que Dieu nous vienne en aide”,
implorent des habitants de Homs.




“Les gens sont dans un état de panique, ils crient "Que Dieu nous vienne en aide", "Où sont les Arabes+”, témoigne cet habitant contacté par téléphone depuis Beyrouth.

“On a le sentiment d‘être abandonné par le monde entier”, dit-il en référence à l’incapacité de la communauté internationale à parvenir à un consensus afin d’agir face au conflit en Syrie.

“On ne compte plus que sur Dieu tout-puissant et l’Armée syrienne libre” (ASL), composée de déserteurs combattant le régime et “qui se trouve dans les quartiers” de Homs.

“Ce qui se passe est indescriptible”, assure le Syrien, encore sous le coup de l‘émotion.

Homs, décrite par certains comme “la capitale de la Révolution” syrienne, est pilonnée depuis l’aube par les forces du régime, à coups de mortiers et de roquettes selon les militants. Cet assaut survient après celui meurtrier de samedi, qui a fait plus de 200 morts, et de nouvelles attaques dimanche (28 morts).

Lundi soir, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) décomptait 42 civils tués dans la ville.

“C’est la première fois que nous subissons une telle attaque” à Baba Amro, a déclaré Omar Chaker, un militant de ce quartier joint par l’AFP à Beyrouth, alors que le bruit des bombardements retentissait clairement au téléphone.

Selon lui, les chars ont pris position dans l’université de Homs pour bombarder Baba Amro. “Il n’y a pas d’abri ni d’endroit pour se cacher à Homs. Plusieurs maisons sont transformées en hôpitaux de fortune où les blessés reçoivent les premiers secours, mais nous ne sommes pas bien équipés”.

“Certaines victimes ont la tête coupée ou le corps démembré”, témoigne-t-il.

Il n‘était pas possible de vérifier dans l’immédiat ces informations sur le terrain en raison des fortes restrictions imposées au déplacement des journalistes étrangers en Syrie.

La BBC a diffusé des images filmées par une équipe entrée à Homs en cachette, qui montrent des bâtiments en feu et des tirs d’artillerie lourde sur des quartiers rebelles. Des blessés étaient soignés dans des mosquées, les hôpitaux de campagne étant débordés.

On voit aussi des membres de l’ASL attaquer une base militaire à la kalachnikov avant de battre retraite face à l’armée, nettement mieux armée.

“Les roquettes pleuvent sur nous”, raconte à l’AFP un autre habitant, Saher. Réfugié dans un abri avec quatre autres personnes, il évoque “des bruits d’artillerie terrifiants”.

Un des hôpitaux de campagne a été touché dans le pilonnage, selon l’opposition. Des vidéos diffusés sur internet montrent des corps parfois en sang gisant dans la rue parmi les cris et les pleurs.

“Que les Arabes et les musulmans regardent ça, c’est le résultat de l’inaction des Arabes!”, s‘écrie un homme habillé comme un médecin, la voix étouffée par la colère, en courant près de cadavres ensanglantés.

“C’est un véritable massacre (...). Le régime est hystérique, il veut infliger une punition collective au peuple”, a déclaré sur la chaîne Al-Jazira Omar Edelbi, membre du CNS.

Waël raconte comment les familles sont partagées entre rester à la maison et quitter la ville, au risque de leur vie.

“Certains disent +on reste, advienne que pourra+, d’autres veulent faire évacuer leurs enfants”, dit-il. “Mais ces derniers prennent un risque car les snipers tirent sur tout le monde”.

“Depuis hier (dimanche), les provisions n’arrivent plus dans la ville, les gens se partagent la nourriture entre voisins d’un même quartier”, assure encore Waël.

Malgré la répression, la plus violente depuis le début de la révolte en mars 2011 selon les militants, certains habitants se disent plus déterminés que jamais.

“Assad pense qu’il va faire ainsi peur aux gens”, dit Waël. “Mais ils vont se révolter davantage contre lui”.

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