"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, juillet 31, 2008

UNSADDAMHUSSEIN
ISRAELIEN
TRIOMPHE
SURLEPETITECRAND

Source : lemonde.fr en ligne le 31 juillet
à 20h 31
sur Diaporablog à 22h 30



Plus vrai que nature, un Saddam Hussein israélien
triomphe dans un feuilleton de la BBC


Faut-il s'en étonner ? Saddam Hussein est devenu un héros de téléfilm. The House of Saddam, une coproduction entre la BBC et l'américain HBO, vient de lui être consacrée, dont le premier épisode a été diffusé en Grande-Bretagne, mercredi 30 juillet. Le plus étonnant, sans doute, réside dans le choix d'un acteur israélien, Igal Naor, pour interpréter le dictateur irakien, ancré dans toutes les mémoires pour son hostilité à l'Etat hébreux. Fidèle jusqu'au bout à l'original, ce comédien ne joue pas seulement Saddam : il "est" Saddam.

Sur le plateau du film Rendition, un acteur signale un jour à Igal Naor que la BBC et HBO sont à la recherche d'une "gueule" pour interpréter l'ancien despote irakien. Pour convaincre le directeur du casting, Igal Naor lui fait parvenir plusieurs photos le montrant déguisé en Saddam Hussein avec moustache et couvre-chef. La ressemblance est telle qu'il est engagé sur-le-champ. Lors du tournage en Tunisie, des passants, visiblement non informés de la mort du tyran, sont même venus lui serrer la main en l'appelant "Saddam".
"Je saisis mieux ce rôle qu'un acteur américain ou britannique. C'est mon monde, c'est le Proche-Orient. Je comprends le poids de ce que veut dire l'honneur et l'orgueil", déclare cet Israélien d'origine irakienne. S'il réussit à "vampiriser" son personnage, Igal Naor garde la tête froide : comment oublier en effet que, lors de la première guerre du Golfe, en 1991, un missile irakien lancé sur Tel-Aviv était tombé à 50 mètres de son domicile ?



PORTRAIT NUANCÉ

La décision de la BBC de confier le rôle de Saddam Hussein à un Israélien a provoqué de vives réactions dans le monde arabe. "Il reste une sorte de gêne chez mes fans", déclare l'acteur égyptien Amr Waked, qui joue le général Hussein Kamal, neveu et gendre peu fiable de l'ex-président, assassiné en 1996 à son retour d'exil en Jordanie. Comme au personnage qu'il interprète, Saddam Hussein ne lui a apporté que des ennuis. Sitôt la distribution connue, Amr Waked a été la cible d'attaques véhémentes du syndicat des acteurs égyptiens, comme des médias de son pays, pour avoir accepté de jouer aux côtés d'un ressortissant israélien.
Le script se focalise sur la période 1979-2006, qui va de l'accession de Saddam Hussein au sommet de l'Etat jusqu'à son exécution par pendaison. Le réalisateur-scénariste de ce "docu-drama" haut de gamme, Alex Holmes, a voulu à tout prix éviter de tomber dans la caricature d'une brute ténébreuse assoiffée de sang. Ce téléfilm palpitant brosse un portrait nuancé du dictateur, insistant sur sa cruauté mais aussi sur ses peurs, ses faiblesses et parfois ses remords. "Cette saga a tous les ingrédients d'une tragédie shakespearienne ou d'un film de gangsters. Je n'ai pas eu besoin d'embellir la vérité", souligne Alex Holmes.



Marc Roche

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