"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, mai 17, 2010

UNDEPUTEJUIF
REPRESENTANT

LADIASPORA
ALAKNESSET?

Source : israelvalley.com en ligne
le 16 mai



POURQUOI LA VOIX
DES JUIFS EUROPEENS
EST-ELLE INAUDIBLE EN ISRAËL ?

Il manque à la Knesset des élus députés juifs vivant à l'extérieur du pays


Par
Dan Assayah
à Tel-Aviv


La mise en orbite médiatique de JCall en Europe a été efficace. Ce succès n’est pas lié exclusivement aux prises de positions de ce groupe. La raison du succès de JCall est simple : des personnalités de gauche très favorables au rêve sioniste de la Diaspora, ne pouvant se faire vraiment entendre en Israël, ont donc cherché une autre plate-forme d’expression qui va dans l’air du temps.

Gauche ou droite peu importe. Un chaînon essentiel est à construire entre Israël et la Diaspora. Il manque à la Knesset des élus députés juifs vivant à l’extérieur du pays et qui pourraient eux aussi donner leur avis au moins consultatif sur des sujets qui les concernent tels que conversions, Jérusalem, …. Il y a bien des sénateurs français élus qui représentent les Français de l’étranger. Pourquoi pas en Israël ?

JCall est né, car la voix des juifs européens est inaudible en Israël. Ayant l’occasion de rencontrer assez souvent des hommes politiques, je suis assez effaré de constater, comme beaucoup de citoyens israéliens, que des personnes incultes puissent avoir autant de pouvoir sur l’avenir du pays. Pourquoi donc ne pas bâtir à Jérusalem un lieu physique où les plus brillants esprits de la Diaspora pourraient eux aussi s’exprimer et surtout influencer leur propre devenir ?—


ISRAELVALLEY PLUS


Pourquoi j’ai signé l’« appel à la raison » de JCall par Bernard-Henri Lévy dans Le Point :

“Si j’avais rédigé l’appel à la raison lancé, lundi dernier, à Bruxelles, par JCall, je n’aurais certainement pas employé l’expression « faute morale ». J’aurais insisté sur le risque d’outrecuidance qu’il y a toujours, quand on ne vit pas en Israël, quand on ne partage pas les joies mais aussi les soucis, les souffrances, parfois les drames, qui sont le lot quotidien des citoyens israéliens, à paraître leur donner des leçons.

Et me souvenant, enfin, que l’Histoire a toujours plus d’imagination que les hommes et que l’on ne sait jamais, donc, quelles ruses ou quelles surprises elle leur réserve, peut-être aurais-je pris la précaution de rappeler que l’actuel Premier ministre a, dans l’un de ses premiers discours, fini par se rallier – du bout des lèvres, sans conviction, mais il l’a fait – au principe des deux Etats pour deux peuples.

A ces réserves près, pourtant, je pense que cet appel est une bonne initiative.

Et j’ai accepté, non seulement de le signer, mais de le parrainer pour au moins trois raisons de fond.

1. On ne peut pas se réjouir de l’exception, que dis-je ? du miracle que constitue la vitalité d’une démocratie israélienne ayant survécu à soixante-deux ans d’une guerre larvée et, parfois, totale – et se lamenter de voir le libre débat, donc l’expression d’opinions diverses, donc le même esprit démocratique, souffler dans les têtes des amis d’Israël :

les communautés juives ne sont pas des blocs ; elles n’ont aucune raison de marcher au pas cadencé et de s’aligner sur les résolutions de telles ou telles institutions ; au-delà même des juifs (car la cause d’Israël a des partisans, et c’est heureux, très au-delà du monde juif), le fait d’être divisés n’affaiblit jamais les démocrates, il les renforce.

2. On ne peut pas être sioniste, c’est-à-dire croire non seulement (ce qui va de soi) à la légitimité d’Israël mais (c’est beaucoup plus important) à la grandeur, à la noblesse, Levinas aurait dit à la réalité métapolitique de l’Etat né du rêve de Theodor Herzl et de quelques autres – et confondre cette réalité avec les visages provisoires, incertains, parfois infidèles ou défigurés, dont l’affublent, comme partout, les vicissitudes d’une vie politique soumise aux aléas de l’opinion quand ce n’est pas de la loi électorale et de ses effets pervers : aimer Israël, l’aimer vraiment, c’est être capable, autrement dit, de faire la distinction entre lui, Israël, et le gouvernement dont il se dote ; c’est ne pas craindre, comme dans toutes les démocraties, mais dans celle-ci plus que dans toute autre, de critiquer l’un pour mieux honorer l’autre ; c’est penser, prôner, pratiquer, une inconditionnalité de principe qui n’est tenable que si l’on pointe, en même temps, chaque fois qu’elle se manifeste, l’inévitable faillibilité des hommes et de leurs coalitions d’occasion. Elémentaire.

3. Que le Hamas et le Hezbollah soient des organisations d’inspiration strictement et rigoureusement fascistes, qu’elles n’aient aucune espèce de désir non seulement de faire la paix mais même de reconnaître celui qu’elles ne désignent jamais que comme « l’entité sioniste », que leurs adversaires de l’OLP n’aient pas toujours rompu, eux non plus, avec cet art du double langage dans lequel feu Yasser Arafat était passé maître, bref, que la partie palestinienne ait une part de responsabilité importante et, de mon point de vue, déterminante dans ce que l’on appelle pudiquement, dans les chancelleries, le « blocage » du processus de paix – c’est évident.

1 commentaire:

Denis Kassel, Jérusalem, Israel a dit…

Rien a voir avec les "sénateurs français élus qui représentent les Français de l’étranger"...
Ne serait ce que parce qu'il n'existe pas (officiellement du moins) de fichier des juifs dans la plupart des pays de la diaspora alors que les ressortissants francais qui le souhaitent sont immatricules dans les consulats de leur pays de residence et peuvent ainsi voter pour des representants a l'Assemblee des Francais de l'Etranger, lesquels elisent des senateurs les representant.
Par ailleurs la Knesset n'est pas le Senat francais qui n'a pas un role de premier ordre dans le fonctionnement du pouvoir legislatif