"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, août 12, 2011

LETE
ISRAELIEN
NETANYAHOU
ACCULE
Source :lefigaro.fr en ligne le 11 août 2011



Nétanyahou contraint de revoir
son credo libéral


Par
Marc Henry


Surpris par l'ampleur de la contestation sociale, le premier ministre israélien se dit prêt à lâcher du lest.

À petites touches, Benyamin Nétanyahou commence à amender son credo ultralibéral. Sous la pression de la contestation sociale, qui doit se traduire demain par une vague de manifestations dans tout le pays, il se dit prêt à «modifier sa vision du monde». «Le premier ministre est déterminé à apporter des changements réels avec des mesures contre les cartels et les monopoles», assure ainsi Zvi Hauser, secrétaire général du gouvernement. Un langage de «gauche» qui tranche avec les «fondamentaux» habituels de Benyamin Nétanyahou.

Lors de son premier mandat de chef de gouvernement, puis son passage au ministère des Finances et son retour au pouvoir, Benyamin Nétanyahou a mené une politique basée sur le désengagement de l'État à coups de privatisations, de réductions des impôts pour les hauts revenus et les entreprises, de coupes claires dans les budgets sociaux. Cette méthode a fait ses preuves.

Israël a traversé la crise financière de 2007-2008 pratiquement sans encombre. Les principaux indicateurs sur le chômage, la croissance, l'inflation ou le niveau des déficits sont bien orientés. Consécration suprême: après avoir vainement frappé pendant des années à la porte de l'OCDE, Israël a été admis en 2010 au sein de ce club, tandis que le FMI ne cesse de lui accorder de bonnes notes pour ses performances Le seul point noir porte sur les inégalités sociales.

Sur ce front, la politique de Benyamin Nétanyahou a fait reculer Israël, qui, après avoir longtemps vécu sur une image socialisante avec pour symbole les kibboutz, est désormais parmi les plus mauvais élèves des pays industrialisés. Mais aucun mouvement social n'avait exprimé les frustrations accumulées. La Histadrout, la puissante centrale syndicale (600.000 adhérents), surtout préoccupée par les intérêts des salariés des grands groupes publics, n'a, elle non plus, rien vu venir.

Grande prudence
Pris totalement par surprise, Benyamin Nétanyahou promet que le social ne sera plus considéré comme le parent pauvre. Il ne s'est toutefois pas converti à un socialisme, même modéré. Il affirme être prêt à lâcher du lest en diminuant les impôts directs des ménages, en taxant les salariés les plus privilégiés et les successions, en construisant davantage de logements sociaux, l'essentiel étant pour lui de ne pas creuser le déficit et de ne pas trancher dans le sacro-saint budget de la Défense.

La crise des marchés financiers justifie selon lui la plus grande prudence pour éviter qu'Israël «se retrouve dans la même situation que l'Espagne et la Grèce». Bref, le premier ministre n'est prêt qu'à amender certaines de ses conceptions. Difficile dans ces conditions de trouver un compromis avec un mouvement de contestation, qui exige «la justice sociale» et appelle de ses vœux l'émergence d'un «État-providence».

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