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DUGAZDEGYPTE
Source : leblogfinance.com en ligne
le 5 janvier
Israël interrompt ses importations
de gaz en provenance d'Egypte
A la suite de l'attaque ayant frappé samedi un gazoduc sur territoire égyptien, Israël a décidé de suspendre ses importations de gaz naturel en provenance de l'Egypte. Indiquant pour ce faire agir en donnant la priorité aux aspects sécuritaires. A noter que cet incident intervient dans un contexte de relations tendues entre Egypte et Israël. L'objet de la discorde ? de nouvelles découvertes de gaz en méditerranée susceptibles de permettre à l'Etat hébreu de devenir exportateur de gaz. Mais ceci n'est peut-être que pure coïncidence ...
"A ce stade, il n'est pas établi si des dommages ont été causés aux installations du gazoduc provenant d'Egypte, mais pour des raisons de sécurité, Israël a décidé de son propre chef de suspendre provisoirement l'acheminement du gaz" égyptien, précise le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué.
Indiquant par ailleurs que la population israélienne ne serait pas confrontée à des difficultés d'alimentation en électricité, « un dispositif de sources d'énergie alternatives » étant prévu. Gros message à destination de l'Etat égyptien, laissant entendre qu'Israël n'est pas pieds et poings liés avec Le Caire en ce qui concerne ses approvisionnements énergétiques.
M. Netanyahu n'aurait pas pris cette décision à la légère, le Bureau du Premier ministre indiquant que ce dernier a procédé à des consultations avec le ministre des Infrastructures Ouzi Landau ainsi qu'avec des responsables de la sécurité pour ce faire.
"A la suite de l'attaque, le dispositif de sécurité a été renforcé autour des installations liées à la fourniture de gaz", a par ailleurs annoncé un communiqué du ministère israélien de la Défense.
Rappelons qu'à l'heure actuelle, l'Egypte assure 40% des besoins en gaz naturel d'Israël, soit 15% de ses sources d'énergie.
En décembre dernier, l'Etat hébreu a conclu des accords sur la fourniture d'au moins 1,4 milliard de mètres cubes auprès de son voisin égyptien.
Mais le thème de la vente de gaz à Israël fait l'objet d'attaques constantes lors des mouvements populaires actuels, la population accusant le gouvernement de brader ses richesses.
Rappelons également qu'en février 2010, la haute cour administrative de l'Egypte avait autorisé l'exportation de gaz vers Israël, annulant une décision précédente.
La décision mettait ainsi fin à une bataille juridique à l'origine d'une controverse publique, bâtie autour du prix du gaz vendu à Israël.
"Il n'est pas dans les attributions de la justice de se prononcer sur des appels contre la décision gouvernementale d'exporter du gaz sur les marchés de Méditerranée orientale, y compris en Israël", avait alors déclaré Mohammed Husseini, présidant de l'audience.
En novembre 2008, les exportations avaient été interdites, suite à une plainte déposée par des avocats. Ces derniers arguant que l'Egypte vendait son gaz à Israël pour un prix inférieur à celui des cours mondiaux.
A noter par ailleurs que cette interruption intervient dans un contexte de relations tendues entre Egypte et Israël. L'objet de la discorde ? de nouvelles découvertes de gaz en méditerranéenne susceptibles re permettre à l'Etat hébreu de devenir exportateur de gaz.
Rappelons en effet que le 25 janvier dernier, le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources Minérales, Sameh Fahmi a annoncé au journal égyptien "Al-Masry Al-Youm" étudier "la question de revendiquer la part de l'Egypte dans les gisements de gaz trouvés au large de la côte israélienne". Le ministre ajoutant par ailleurs que "déja trois autres pays, le Liban, la Turquie et Chypre considèrent la possibilité de revendiquer le gaz des gisements exploités par Israël".
Fait majeur, Sameh Fahmi a par ailleurs déclaré que l'Egypte ne donnerait aucun permis d'exporter le gaz vers l'Europe, via la frontière israélo-égyptienne, scénario largement envisagé par la partie israélienne.
Au tout début janvier, nous vous alertions sur une "affaire à suivre de très près" et qui pourrait bien - comme nous le redoutions d'ores et déjà quelques temps auparavant - enflammer à nouveau la région. Nous indiquions alors que Hossam Zaki, porte-parole du ministre égyptien des Affaires étrangères, avait déclaré le 26 décembre que l'Egypte examinait de près le récent accord signé entre Israël et Chypre en vue de démarquer leurs frontières maritimes.
Des propos qui intervenaient alors que le groupe américain Noble Energy, principal opérateur du site, avait récemment annoncé que les réserves du gisement offshore de gaz naturel au large d'Israël - baptisé Léviathan - étaient estimées à 450 milliards de m3. Des ressources qui devraient permettre à l'Etat hébreu de devenir exportateur de gaz ...
Selon le porte-parole de la diplomatie égyptienne, l'Egypte souhaitait ainsi s'assurer que l'accord signé en décembre entre Israël et Chypre n'affectait pas les intérêts économiques de son territoire en Méditerranée. Rappelons que l'accord a pour but de faciliter et de poursuivre les recherches off-shore d'hydrocarbures de part et d'autre dans la partie orientale de la Méditerranée ... alors que de gigantesques réserves de gaz ont récemment été découvertes dans la zone.
« Le Ministère des Affaires étrangères égyptien mène actuellement des recherches techniques et réglementaires en vue de s'assurer que les frontières spécifiées par l'accord n'enfreignent pas le territoire maritime égyptien » avait également précisé Hossam Zaki.
L'enjeu est énorme alors que le site off-shore de Leviathan pourrait passer au premier rang des champs gaziers exploités par Israël en Méditerranée.
"Cette découverte fait potentiellement d'Israël un pays exportateur de gaz naturel", a par ailleurs récemment souligné David Stover, haut dirigeant de Noble Energy, société basé à Houston, Texas. Ce dernier confirmait les propos du le ministre israélien des Infrastructures nationales Uzi Landau. Lequel a affirmé il y a peu qu' Israël pourrait devenir un exportateur de gaz vers l'Europe. "Nous sommes d'ailleurs prêts à collaborer à un tel projet avec des investisseurs étrangers, mais aussi avec la Grèce et Chypre", avait-t-il même précisé.
Des tests supplémentaires demeurent toutefois nécessaires pour connaître précisément la capacité de Léviathan, lequel se situe au large de la ville israélienne de Haïfa. Ce gisement ainsi que celui de Tamar constituent deux sites offshore très prometteurs.
Tamar - qui se trouve à 90 km au large du port de Haïfa - posséderait pour sa part une capacité de 238 milliards de m3 de gaz. Il s'agit du plus important champ gazier au niveau mondial découvert ces trois dernières années. Il devrait être productif dès 2012. Selon les découvertes de Noble, Tamar représenterait environ 35 années des besoins d'Israël en gaz naturel.
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