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EXECUTIONS
ENIRAN



Maryam Radjavi condamne l'exécution de deux prisonniers de conscience militant des Moudjahidijne du peuple d’Iran (OMPI)


Elle demande instamment à la communauté internationale de suspendre ses relations avec le régime jusqu'à ce l'arrêt des exécutions

A l'aube d'aujourd'hui, le régime iranien a pendu deux prisonniers politiques du principal mouvement d'opposition iranien, l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI).

L’exécution odieuse de Jafar Kazemi, 47 ans, et Mohammad Ali Haj Aghaie, 62, pour avoir rendu visite à leurs proches dans le camp d'Achraf, en Irak, (Behrouz le fils de M. Kazemi réside à Achraf et M. Aghaï avait plusieurs parents dans ce camp) a été un acte d’impuissance et de vengeance d’une dictature religieuse assiégée par des crises internes et externes et par l'escalade du mécontentement de la population, un régime sur le point d'être renversée.

Ces exécutions surviennent alors que le régime est térrifié du soutien populaire grandissant en faveur des Moudjahidine du peuple du camp d'Achraf et la solidarité à travers le monde envers l'OMPI .

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a appelé la communauté internationale, le Conseil de sécurité des Nations Unies et l'Union européenne à condamner ces exécutions barbares et à suspendre leurs relations économiques et diplomatiques avec ce régime médiévale, jusqu'à une amélioration de la situation des droits de l'homme et un arrêt total de la torture et des exécutions.


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Halte aux exécutions
des prisonniers politiques en Iran


Deux prisonniers politiques exécutés ce matin en Iran

Manifestation devant l’ambassade iranienne cet après-midi à Paris


Le régime au pouvoir en Iran vient d’exécuter ce matin à Téhéran, Jafar Kazemi et Mohammad-Ali Haj Aghaï, deux prisonniers politiques détenus depuis 2009 pour avoir participé au soulèvement populaire en 2009 et rendu visite à leurs proches au camp d’Achraf en Irak, où vivent les membres de l’opposition iranienne.

Ces exécutions viennent à la suite d’une série d’exécutions politiques ces dernières semaines visant à terroriser la population qui s’insurge contre la répression féroce.

Nous protestons contre ces deux exécutions et contre la montée des exécutions politiques qui ne visent qu’à consolider un régime aux abois. Nous manifestons cet après-midi à Paris, devant l’ambassade iranienne.

Lundi 24 janvier 2011 à 14h30, place d’Iéna, (Paris 16ème)


Comité de Soutien aux Droits de l’Homme en Iran (CSDHI)

Le 24 janvier 2011