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Source : dépêche AFP diffusée
le 10 octobre
Etat palestinien:
Paris n'exclut pas un recours
au Conseil de sécurité
JERUSALEM
Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a affirmé que Paris n'excluait pas un examen par le Conseil de sécurité de l'ONU de la création d'un Etat palestinien, en cas "d'impasse prolongée", dans une interview publiée dimanche.
"La création d'un Etat palestinien est le gage d'un avenir de paix. Il doit procéder des négociations bilatérales", a déclaré M. Kouchner au quotidien palestinien Al-Ayyam, alors qu'il commençait une visite en Israël et dans les territoires palestiniens avec son homologue espagnol Miguel Angel Moratinos.
"Mais la communauté internationale ne saurait se satisfaire d'une impasse prolongée. Je crois donc qu'on ne peut pas écarter par principe l'option du Conseil de sécurité", a-t-il indiqué, soulignant que la "priorité" actuelle était "la poursuite des négociations en vue d'un règlement de l'ensemble des questions du statut final".
Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a évoqué vendredi lors d'une réunion arabe à Syrte (Libye) des "alternatives" aux négociations avec Israël, bloquées par la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée.
MM. Kouchner et Moratinos ont insisté sur l'importance du "moment", au début d'une rencontre avec le ministre israélien de la Défense Ehud Barak à Jérusalem.
"C'est un moment que nous n'avons pas voulu manquer, nous allons pouvoir profiter de notre présence pour dire que l'Europe, les 27 pays, ont cette position" sur l'urgence d'un Etat palestinien, a déclaré le ministre français.
"C'est maintenant, il faut qu'il y ait un Etat palestinien qui vive en paix avec l'Etat israélien, c'est absolument indispensable pour la région et le monde entier, les choses iront mieux après", a-t-il estimé.
"C'est un moment important dans le processus de paix", a renchéri M. Moratinos. "Nous sommes venus (...) apporter des idées pour aller de l'avant vers la paix."
Les deux ministres se sont ensuite entretenus avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Shimon Pérès, avant de voir dans la soirée la dirigeante de l'opposition Tzipi Livni et le ministre de Affaires étrangères, le turbulent populiste Avigdor Lieberman.
MM. Kouchner et Moratinos ont aussi brièvement rencontré le père de Gilad Shalit, le jeune soldat israélien, également de nationalité française, prisonnier du Hamas à Gaza depuis juin 2006.
"Ce sont deux acteurs importants de l'Union européenne qui sont venus nous montrer leur soutien. Nous croyons qu'ils peuvent faire pression sur le Hamas bien qu'officiellement ils n'aient pas de contact avec lui", a dit Noam Shalit, qui campe à proximité de la résidence du Premier ministre à Jérusalem.
Dans son interview, M. Kouchner a confirmé qu'une visite à Gaza de ministres des Affaires étrangères européens pour "vérifier" l'allègement du blocus promis par Israël, prévue en juillet, puis reportée à septembre, mais qui n'a finalement pas pu être organisée, n'était pas à l'ordre du jour.
"Je le regrette profondément, mais nous n'avons pas la possibilité de nous rendre à Gaza lors de cette courte visite, puisque nous allons rencontrer le président Abbas et le roi Abdallah II (de Jordanie) à Amman dès lundi", a indiqué le ministre.
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