"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, mai 14, 2010

LECINEMAISRAELIEN
VUDUCAMEROUN
Source : le site le messager en ligne
le 14 mai


Festival :

Le film israélien séduit à Yaoundé


Par christian.tchapmi
Le Messager


A l’occasion de cette autre édition du festival du film israélien, les adeptes du 7ème art résidant à Yaoundé se sont réjouits de la qualité des films projetés. L’ambassadeur d’Israël au Cameroun, Michel Arbela peut alors s’estimer comblé. Le manque d’engouement des cinéphiles qu’on redoutait à l’entame de cet événement n’a finalement pas eu droit de cité. La preuve, le public venu nombreux les 5, 6, 7 et 8 mai 2010 au Centre culturel français François Villon de Yaoundé ne s’est pas rongé les pouces. Quatre films triés parmi les meilleurs au pays, ont été projetés durant quatre jours. L’on a pu découvrir toute la splendeur de la culture d’Israël. L’ambassadeur l’avait d’ailleurs annoncé lors de la conférence de presse qu’il a donnée une semaine avant l’événement : « tous les films qui seront projetés sont le reflet de la société israélienne. Ils mettent au goût du jour les valeurs et les richesses, les souffrances et les difficultés que les populations rencontrent au quotidien ».


«Les Esquimaux de Galilée» du très célèbre réalisateur Yonathan Paz (invité d’honneur à la cérémonie d’ouverture) a été de l’avis des spectateurs un film émouvant et plein de messages forts. Avec pour toile de fond l’espoir qui fait vivre comme le dit l’adage, le film qui traite d’une histoire de trahison, de résistance et de triomphe de l’esprit de communauté explique comment douze vieillards abandonnés par leurs enfants dans un kibboutz (communauté formée par des personnes vivant en collectivité de biens en Israël) reprennent goût à la vie grâce au plaisir d’être ensemble. Malgré cette hantise des souvenirs douloureux de la guerre et les débuts difficiles du socialisme, le héros du film « Les esquimaux de Galilée » présente aux spectateurs un autre visage, un tout autre aspect de cette ville historique.

« Bonjour Monsieur Valdman » du réalisateur Hanan Peled n’a non plus déplu. L’histoire de Hilik, un garçon de 10 ans vivant à Tel Aviv au début des années 60, avec des parents meurtris par l’holocauste. Une famille captive de ses souvenirs douloureux, prise entre l’envie d’oublier et les fantômes du passé. On a aimé la profondeur des rôles incarnés par les différents personnages, le martyr d’entreprendre une relation avec le passé et surtout l’attachement d’un peuple à sa culture. Autant de valeurs expressément voulues par Hanan Peled, connu pour ses succès dans les fictions à consonance nostalgique.

« Noodle » d’Ayelet Menahemi, qui a fait tomber les rideaux sur ce festival a eu le mérite en 90 minutes de captiver le public. Contrairement aux autres, Noodle est un drame qui raconte la vie de Miri, hôtesse de l’air, trente sept ans et déjà veuve deux fois. Sa vie bien réglementée est subitement bouleversée lorsqu’un garçon chinois dont la mère vient d’être expulsée d’Israël, est abandonné à sa charge. C’est un chamboulement total dans les attitudes et les projets de vie ficelées par cette adulte. Le film quoi que mélancolique dans son ensemble, revient sur la vie de deux personnages aussi différents l’un de l’autre, s’accompagne sur un voyage remarquable. Lequel voyage qui les ramène vers une vie normale. C’est au final un voyage au cœur du Proche-Orient, une balade via le grand écran dans les profondeurs des réalités d’un pays encore mal connu.

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