"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, décembre 14, 2009

HANNOUKA
NOËLPAINSBENIS
POURLECOMMERCE
ENISRAËL
Source : israelvalley.com en ligne
le 14 décembre



Les traditions religieuses sont doublées d'une fête commerciale: les activités du spectacle, restauration, hôtellerie, festivals, etc., vont profiter des fêtes juives et chrétiennes.


Par Jacques Bendelac
à Jérusalem


La période de la fête juive de Hannouca coïncide avec le Noël chrétien et la fin du Ramadan musulman. Ce mois de décembre est donc une grande fête de la consommation pour toutes les confessions confondues. Le potentiel économique de cette semaine de Hannouca est une aubaine pour l’industrie du divertissement et du loisir en Israël. Les enfants en vacances sont de parfaits consommateurs pour toute une série d’activités: spectacles, restauration, hôtellerie, cinéma, festivals, commerce, etc.


L’industrie florissante du spectacle

Depuis quelques années, les spectacles dédiés à Hanouca sont une des distractions préférées des petits Israéliens. On estime que plus de 700.000 enfants vont assister cette année à l’un des spectacles spécialement conçu pour Hannouca. Les producteurs israéliens n’ont pas hésité à investir un total de 80 millions de shekels (15 millions d’euros) dans des superproductions musicales ou théâtrales comme : Festigal, Zorro, Peter Pan, Festival Kung-fu, Le Petit Prince, Festival de Chansons, Ali Baba, etc.

Au total, ce ne sont pas moins de 250 représentations différentes qui auront lieu durant cette semaine de Hannouca et dans les jours qui suivent. Les comédies musicales génèrent aussi des profits par la vente de produits annexes comme DVD, droits de télévision, sponsors, etc. Autrement dit, les activités du spectacle et de la variété ont encore un bel avenir devant elles.

Néanmoins, la multiplication des spectacles a aussi un impact sur leur qualité: depuis longtemps, la rentabilité a remplacé tout autre critère culturel. En revanche, certains théâtres refusent de céder à la tentation de la rentabilité. Le théâtre de Haïfa, par exemple, a choisi la semaine de Hannouca pour remonter une pièce de son répertoire sur le thème de Peter Pan. Sa directrice, Orna Porat, explique ce choix: « il ne s’agit pas d’une production commerciale qui doit être rentabiliser en une semaine, mais d’une pièce du répertoire théâtral qui offre une culture de qualité aux petits Israéliens ».


Hannoukia ou sapin de Noël ?

La semaine de la fête juive de Hanouca coïncide avec l’approche des fêtes de Noël et du nouvel An que vont fêter les 160.000 Chrétiens d’Israël. Cette succession de fêtes se ressent parfaitement dans les magasins et centres commerciaux d’Israël: pour toutes les religions, la période des fêtes est propice à la consommation. Comme dans les autres pays occidentaux, les devantures s’illuminent et les vitrines se parent de guirlandes. Dans les villages et régions à majorité chrétienne, Noël et le Nouvel An sont les thèmes centraux des campagnes de marketing des commerçants. Dans le reste du pays, les magasins israéliens s’illuminent sur le thème juif de Hanouka: chandelier (Hanoukia), jouets, confiseries, etc.

Dans la restauration, la célébration des fêtes donne lieu à une polémique sur l’usage des symboles religieux. Dans certaines villes israéliennes, le Grand Rabbinat s’assure que les cafés et restaurants, qui ont le certificat de cacherout, soient dénués de toute décoration à consonance chrétienne. Dans le cas contraire, le certificat de cacherout est immédiatement retiré.

Dans les autres secteurs où la cacherout n’est pas exigée, les symboles juifs et chrétiens se côtoient. Cette année, la chaîne Zara de magasins de vêtements a pris délibérément le risque de choquer la clientèle juive: elle a planté un sapin de Noël dans 4 des 19 boutiques que compte la chaîne espagnole en Israël. La réaction des passants juifs ne s’est pas faite attendre: le service clientèle de la chaîne a été pris d’assaut par les appels téléphoniques de clients en colère. Les responsables de la franchise israélienne de Zara se défendent de vouloir blesser la clientèle juive: « nous avons des clients juifs, chrétiens et musulmans, et beaucoup de touristes fréquentent nos boutiques » affirme-t-on chez Zara. D’ailleurs, « notre contrat de franchise nous oblige à suivre les instructions du réseau international » se justifie la chaîne.

Franchise internationale ou pas, beaucoup de fidèles clients de Zara estiment que la chaîne aurait pu faire preuve d’un peu plus de sensibilité envers sa clientèle israélienne de toute confession: quitte à présenter, sur une même vitrine, un sapin de Nobel et un chandelier de Hanouca.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

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