"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, mars 11, 2009

RACISME
Source : dépêche AFP en ligne le 9 mars



Les profanateurs du cimetière d'Herrlisheim
jugés pour tentative de meurtre


COLMAR (AFP) — Emmanuel Rist a été interrogé mardi sur ses opinions racistes au procès du cabanon qui s'est ouvert devant la cour d'assises du Haut-Rhin où il est poursuivi pour tentative de meurtre à l'encontre d'un retraité marocain, grièvement blessé par une explosion en 2005.
Le coauteur de la profanation du cimetière juif d'Herrlisheim, déjà condamné à 30 mois de prison, comparaît aux côtés Laurent Boulanger, 28 ans, pour l'explosion du cabanon de jardin de Lhabib Benamar, 66 ans.
Le retraité avait été grièvement blessé le 8 septembre 2005 à Rouffach (Haut-Rhin) au moment où il ouvrait la porte de l'abri.

La personnalité de Rist, 39 ans, ancien agent de sécurité et dessinateur de presse, a longuement été évoquée à l'audience. Ses proches parlent d'un "enfant comme les autres", "normal" ou encore d'un homme gentil et serviable. Sa mère reconnaît cependant qu'il collectionnait des objets du IIIe Reich.
Aucun d'eux ne se souvient l'avoir entendu proférer des propos racistes et sa femme Sabine Morgenthaler dit n'avoir rien su.

L'avocat de Rist, Renaud Bettcher, lui demande alors d'expliquer une photo montrant leur fils Mao aux côtés d'enfants noirs en Afrique. Les sanglots dans la voix, elle évoque un projet commun qui était de subventionner une famille pour l'achat d'une pirogue, et indique que son mari n'a jamais été opposé au contact de leur enfant avec des Africains.

A propos d'une plaque de rue Adolf Hitler Strasse et d'un tableau d'Hitler présents à son domicile, la présidente Mme Marie-Emmanuelle Badinand s'interroge sur sa passion pour le dictateur allemand.
Dans le box des accusés, Rist, vêtu d'une chemise noire, évoque "une passion pour l'Allemagne" en raison de son patronyme. Ayant voyagé au Canada, en Afrique en Inde et au Tibet, il explique que ces pays l'ont ouvert sur le monde et dit avoir "pris du recul" sur son passé et ses convictions racistes.

"Mais pourquoi le Tibet ?", lui demande l'avocat de SOS Racisme Michaël Allouche qui fait allusion à une unité du IIIe Reich partie au Tibet à la recherche du berceau de la race aryenne. "C'est un voyage personnel qui ne regarde que moi et ma femme", rétorque Rist, laconique.
Une de ses anciennes amies qui confirme ses opinions racistes se souvient pourtant qu'avant son voyage au Tibet, Rist avait évoqué l'histoire de cette unité nazie.

A propos de la profanation du cimetière juif, où 117 pierres tombales avaient été taguées de sigles nazis et celtiques et de slogans antisémites, en avril 2004, l'avocat général lui demande s'il respecte les morts. Rist dit simplement "regretter profondément (ses) faits et gestes".
L'attentat de Rouffach avait été revendiqué par la cellule autonomiste "Tiwaz 2882", un nom renvoyant à une rune nordique et au numéro d'une plaque militaire nazie retrouvée sur Rist. L'inscription qui apparaissait déjà sur l'une des tombes du cimetière juif avait permis aux enquêteurs de relier cette affaire à celle d'Herrlisheim.

Dans l'affaire du cabanon, Rist a d'abord avoué une intention de tuer - ce qui lui vaut les assises -, avant de finalement n'admettre que des dégradations matérielles commises sous l'influence de son coaccusé.

La journée de mercredi sera consacrée à la personnalité de Laurent Boulanger tandis que témoins, enquêteurs et experts s'exprimeront jeudi.


Le verdict est attendu vendredi.

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