LESANTILLES
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Source : liberation.fr en ligne le 4 mars
Les Antilles toujours plongées dans la grève
En Guadeloupe, le leader du LKP Elie Domota s'est rendu à la préfecture pour relire l'accord de sortie de grève. En Martinique, le mouvement continue malgré une avancée sur l'augmentation des bas salaires.
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Elie Domota, le leader du collectif LKP s'est rendu mardi après-midi à la préfecture de Guadeloupe, à Basse-Terre, pour "relire le texte" de l'accord conditionnant l'issue de la grève générale, qui ne sera pas signé avant mercredi, a-t-on appris de sources concordantes."On va essayer de se mettre d'accord sur le texte parce que les mots ont leur importance", a annoncé M. Domota, à l'AFP, peu avant d'entrer en réunion, à 16H00.Le LKP a fait du document, recensant les avancées obtenues lors de la négociation, le préalable à toute décision sur l'issue du conflit. Sa signature a été reportée à plusieurs reprises.Peu après 18H00, l'un de responsables du LKP, Gaby Clavier, présent en préfecture, a dit que la rédaction de ce document d'une quinzaine de pages, sera achevée dans la soirée de mardi mais que sa signature n'aura pas lieu avant mercredi."On va terminer ce soir la rédaction du protocole d'accord", a-t-il dit devant quelques journalistes. "On envisage la signature dans la journée de demain", a-t-il précisé.Une signature est "peu probable" mardi soir, a-t-on indiqué de source préfectorale.Le préfet Nicolas Desforges n'est pas présent à la réunion, où il est représenté par le secrétaire général de la préfecture, Hubert Vernet, a-t-on précisé de même source.
L'accord pourrait être signé mercredi dans un lieu encore indéterminé, a-t-on déclaré de sources proches des négociations.Interrogé à son entrée en préfecture, M. Domota a expliqué que le protocole d'accord avait fait l'objet de plusieurs navettes."Il (le préfet) nous l'a envoyé hier après-midi (lundi), on le lui a renvoyé hier au soir et là on a rendez-vous pour se mettre d'accord sur la rédaction de chaque article", a-t-il précisé.Interrogé sur la possibilité d'une signature à l'issue de la réunion, M. Domota est resté vague."On verra. Je crois qu'on a essayé d'être aussi fidèle que possible. On va voir au niveau du contenu si ça colle", a-t-il dit, sans plus de détails.Pour ce qui est d'une éventuelle suspension du mot d'ordre de grève, M. Domota n'a pas été plus précis."On verra ça. Tant qu'on n'a pas un document sur lequel on est d'accord, on ne se prononce pas", a-t-il dit.En Martinique, dans la nuit, une percée avait semblé se dessiner, avec un accord sur une augmentation de 200 euros nets mensuels des salariés de tous secteurs "touchant jusqu'à 1,4 Smic".
Il ne s'agit toutefois que d'une étape et le collectif martiniquais a immédiatement déclaré rester "mobilisé jusqu'à l'aboutissement des négociations", appelant de facto à la poursuite du mouvement de grève générale jusqu'à un accord sur les prix.Le préfet de Martinique Ange Mancini a d'ailleurs reconnu que "ce n'(était) pas fini". "Il y a, a-t-il dit, une volonté d'aboutir pour l'ensemble des Martiniquais".
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