DIFFICILE
ACCOUCHEMENT
DUNOUVEAU
GOUVERNEMENT
ISRAELIEN
Source : guysen international news en ligne le 10 mars



Benyamin Netanyahou suscite
la grogne de son clan


Par Nina Levy-Strauss
pour Guysen International News

Les tractations en cours pour former la prochaine coalition gouvernementale avancent un peu plus chaque jour, mais Binyamin Netanyahou pourrait bien être confronté à une rebellion interne. De nombreux ténor du Likoud n’ont pas accepté la générosité affichée par leur leader aux futurs partenaires du prochain gouvernement.

La tension est à son comble au sein du Likoud : plusieurs dirigeants du parti peinent à cacher leur fureur suite aux informations selon lesquelles tous les ministères-clefs auraient été attribués à Israël Beiténou et aux autres formations de la future coalition gouvernementale.

Silvan Shalom, entre autres, tient absolument à revenir aux Affaires étrangères et il menacerait à présent de refuser tout autre portefeuille ministériel. Deux autres ténors du parti Dan Meridor et Benny Begin menaceraient de leur côté de ne pas prendre part au gouvernement si le chef du parti tient à maintenir l'actuel ministre de la Justice Daniel Friedman à son poste. Aucun ultimatum n'aurait été fixé mais les deux cadres du parti ont fait clairement part de leurs positions à Binyamin Netanyahou.

Réagissant à ces critiques, le Premier ministre désigné, a dans un premier temps.tenu à faire preuve de fermeté : “Personne n’est obligé d’accepter le ministère qui lui sera proposé”, a t-il ainsi déclaré. Lundi 9 mars, lors de la réunion de sa formation parlementaire, il a indiqué que les négociations en vue de la formation de la coalition, n'étaient toujours pas terminées et qu’il n’y avait donc pas lieu de mettre la charrue avant les boeufs.

Mais les tensions ne s’arrêtent pas là. La colère gronde aussi au sein des deux formations sionistes-religieuses qui ont l’impression que Netanyahou ne leur réserve que “les miettes”. Les déboires du chefs du Likoud qui peine à satisfaire tous les partenaires de la future coalition laissent présager des tractations à rallonge. Au-delà des 28 jours fixé par la loi. Binyamin
Netanyahou pourrait bien se voir contraint de demander au président Pérès une prolongation de 14 jours.