"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, février 23, 2009

OBAMA
UNMOISAPRES
SONINVESTITURE

Source : lacroix.fr en ligne le 23 février



En un mois, Barack Obama a multiplié
les décisions


Le nouveau président a pris à bras-le-corps les problèmes de l’Amérique. Conformément à ses engagements de campagne, il a initié une rupture avec les années Bush


Un mois après son investiture, Barack Obama a, mardi 24 février, son second grand rendez-vous avec les Américains en tant que président : depuis le Congrès, il s’adressera à ses compatriotes à l’occasion de son premier « discours sur l’état de l’Union ». Une figure imposée annuelle entre le président et l’opinion publique – même si, formellement, le nouveau locataire de la Maison-Blanche insiste pour intituler différemment cette première intervention depuis le Capitole. À vrai dire, peu importe. L’essentiel est qu’il parlera dans un cadre solennel aux élus et à l’opinion publique et se consacrera surtout, selon ses conseillers, à l’économie et à la politique intérieure.


Un premier mois centré sur l'économie

Quelques semaines à peine après la passation de pouvoir, cette intervention sera également l’occasion, non pas de tirer un quelconque bilan prématuré, mais de mettre en perspective les premières mesures prises par la nouvelle administration. Et le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’a pas chômé : depuis le 20 janvier, chaque semaine a été ponctuée par l’annonce de décisions importantes. Importantes dans l’ordre du symbole – comme l’annonce de la fermeture de Guantanamo dans un an, qui ne précise pas comment ce but sera atteint, mais envoie un message fort à l’étranger et au monde arabo-musulman – que dans l’ordre du sonnant et trébuchant – avec le plan de relance massif de 787 milliards de dollars (624 milliards d’euros) ou l’aide de 75 milliards (60 milliards d’euros) aux Américains menacés de perdre leurs logements.Si, depuis son arrivée aux affaires, l’économie a clairement été sa priorité, crise oblige, Barack Obama s’est aussi attaché à revenir sur des mesures prises par George W. Bush sur le plan intérieur, mettant ainsi fin à l’interdiction du financement public de la recherche sur les cellules souches.


Un style posé et direct

Depuis le 20 janvier, le nouveau locataire de la Maison-Blanche n’a en fait pas dévié de la ligne tracée pendant la campagne. Il n’a pas pris l’Amérique par surprise : tout ce qu’il a fait avait déjà été annoncé. Son ton, son style, est aussi demeuré celui de l’homme que les Américains ont découvert pendant la longue marche vers le pouvoir. Celui d’un homme cool, qui n’a pas hésité à reconnaître qu’il « avait foiré » dans le choix d’un de ses ministres, ou encore qui se fait prendre en photo en chemise dans le bureau ovale, là où George W. Bush ne tolérait pas les hommes sans veste…Celui d’un homme assez sûr de lui pour prendre des risques : il a pris en peu de temps des décisions qui pourraient faire de lui le sauveur de l’économie américaine… ou tout aussi bien précipiter sa chute en cas d’échec. « Si, d’ici quelques années, les gens n’ont pas le sentiment que l’économie est repartie et que je n’ai pas orienté le pays dans la bonne direction, alors vous aurez un nouveau président », a-t-il lancé récemment lors d’un déplacement en Floride.


Une politique ambitieuse

Si ses initiatives permettent de relancer la machine à créer des emplois, alors Barack Obama passera à la postérité comme une sorte de magicien politique, aux côtés des plus grands présidents de l’histoire américaine. Dans le cas contraire, il sera accusé d’avoir fait exploser le déficit budgétaire et la dette de manière tout à fait démesurée.On retrouve dans ce premier mois passé à la tête du pays celui qui, dans un livre publié en 2006, prônait l’audace d’espérer. Dans ce premier ouvrage en tant qu’homme politique, il soulignait qu’il croyait à « une tradition politique reposant sur l’idée simple que chacun de nous est concerné par ce qui arrive aux autres, que ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare, et que si suffisamment de gens croient à cette idée et agissent en conséquence, nous ne réglerons peut-être pas tous les problèmes mais nous ferons au moins quelque chose qui aura un sens. »


L'audace d'espérer

Pour marteler ce message d’audace et d’espoir, il multiplie les contacts avec ses compatriotes, à l’inverse de George W. Bush. Contact via le Web, d’abord, avec un message vidéo diffusé toutes les semaines. Contact en personne ensuite : on a vu le nouveau président prendre la route pour interpeller directement l’opinion ou pour signer des textes importants en des lieux significatifs, pour bien indiquer qu’il voulait être le président de la proximité, conscient des difficultés traversées par les Américains – et non enfermé dans sa bulle.Il a néanmoins passé suffisamment de temps à Washington pour mesurer les limites de certains pans de son discours, notamment concernant sa volonté de travailler avec les démocrates et les républicains réunis.

L’opposition est en effet restée sourde à ses appels à une collaboration au Congrès, même lors du vote du plan de relance censé enrayer la crise : à la Chambre des représentants, aucun républicain ne l’a suivi, et seuls trois sénateurs du parti de George W. Bush ont osé s’affranchir de la logique partisane.Les républicains n’ont pas tardé à retrouver leurs vieilles habitudes, faisant le pari de l’échec de ce plan économique pour retrouver le chemin du pouvoir. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, le président a décidé de s’adresser directement à leurs électeurs. Certains commentateurs n’ont pas manqué de relever qu’il avait fait des déplacements essentiellement dans des États républicains ayant voté pour lui en novembre dernier.


Gilles BIASSETTE

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