LESANTILLES
ENCOLERE
Source : leparisien.fr avec l'AFP en ligne le 28 février
à 22h 57
sur Diasporablog à 23h 35
Syndicaliste tué en Guadeloupe :
5 mises en détention requises
Le procureur de la République de Pointe-à-Pitre a indiqué samedi avoir requis cinq mises en détention pour les personnes mises en cause dans la mort du syndicaliste Jacques Bino. Deux juges d'instruction ont été désignés et ils auditionnaient toujours, samedi en fin d'après-midi, les cinq personnes mises en cause. «Le placement en détention de ces cinq personnes sera requis», a indiqué au cours d'une conférence de presse le procureur de la République, Jean-Michel Prêtre.
Son réquisitoire introductif vise les cinq personnes mises en cause pour association de malfaiteurs, violences aggravées et entrave délictuelle à la circulation, et l'une d'elles seulement pour meurtre et tentative de meurtre. L'homme incriminé, un Guadeloupéen de 34 ans, déjà condamné à trois reprises pour violences avec armes, s'était présenté de lui-même aux enquêteurs après une perquisition à son domicile et le placement en garde à vue de sa compagne. Il est incriminé par «des témoignages multiples et concordants», selon le procureur.
Ce dernier a indiqué que des munitions du même type et de la même marque, des balles à ailettes de type Brenneke et de calibre 12, avaient été saisies en trois lieux différents, «dont un grand nombre au domicile» du principal suspect. «L'arme n'a pas été retrouvée et est toujours recherchée», a précisé le magistrat. «Des éléments concordants laissent à penser que celui qui a tiré était persuadé de le faire sur une voiture de patrouille de la brigade anti-criminalité» de la police, a encore indiqué le procureur. Il a précisé que des témoignages recueillis au cours de l'enquête décrivaient «une personne en train de tirer, très posément, en épaulant son arme».
Selon M. Prêtre, trois des quatre autres personnes déférées devant les juges d'instruction avaient déjà fait l'objet de condamnations pour des violences et voies de fait, le quatrième étant inconnu de la justice. Ces quatre hommes, âgés de 30 à 39 ans, étaient sur les lieux au moment du meurtre du syndicaliste et, selon le magistrat, impliqués dans la mise en place de barrages dans la nuit du 17 au 18 février à Pointe-à-Pitre. C'est en se présentant en voiture devant l'un de ces barrages que le syndicaliste Jacques Bino, membre du collectif intersyndical LKP, avait été tué.
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