"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, janvier 06, 2009

NOUVELLE
OFFENSIVEDISRAËL
CONTRELEHAMAS
Source : lemonde.fr en ligne le 6 janvier à 12h 12
sur Diasporablog à 12h 27



Jean-Noël de Bouillane de Lacoste,
ambassadeur de France en Israël (1995-2000)


"Il faut parler avec le Hamas
pour sortir de la crise"



Peut-on résoudre la crise sans parler au Hamas ?

Il semble évident qu'il faut parler avec le Hamas, soit de manière directe – mais Nicolas Sarkozy semble l'avoir exclu –, soit de manière indirecte. Cela peut passer par la visite du président à Damas. Encore faut-il que le Hamas soit prêt à ces négociations. Mais il doit nécessairement être partie prenante de la négociation finale. On peut critiquer le comportement du Hamas, que ce soit le lancement de roquettes ou l'emprise sur Gaza. Mais il possède une des clés de la solution.


Le Hamas est-il prêt à ces négociations ?

La situation actuelle empêche toute négociation sérieuse entre les protagonistes. Israël a bien dit a Nicolas Sarkozy qu'il n'en n'était pas question. Mais une fois passée la violence, même si on ne voit pas très bien jusqu'où elle peut aller, il faudra bien passer à un dialogue.


La diplomatie française insiste sur la nécessité d'un cessez-le-feu, même très court. Est-ce la bonne stratégie ? Comment parvenir à un accord ?

Bien sûr, en demandant une interruption de quarante-huit heures, on espère qu'elle sera plus longue et que l'atmosphère pourra s'améliorer. La demande est tellement justifiée par les souffrances infligées à la population de Gaza, par la situation sanitaire et humaine dramatique, qu'il n'y a pas à chercher plus loin des objectifs stratégiques.
Trouver un accord sera très difficile. Il faut d'abord obtenir d'Israël la fin des combats et une politique beaucoup plus positive à l'égard de Gaza. Car les violences actuelles ne sont que la continuation de celles qui durent depuis des mois dans le domaine économique et social. Et ensuite obtenir du Hamas qu'il joue un jeu diplomatique qui ne soit pas celui des roquettes.


La politique française au Proche-Orient a-t-elle changé de Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy ?

Nicolas Sarkozy est plus sensible que Jacques Chirac aux positions israéliennes, ce qui ne veut pas dire qu'il ait un biais pro-israélien. La France a eu, du temps de Yasser Arafat, une position pro-palestinienne, et je ne pense pas qu'il faille le regretter. Nous avons défendu en Europe une position qui consistait à s'intéresser plus à la population occupée qu'à l'Etat occupant.
Certains diront que Nicolas Sarkozy a "rééquilibré" la position française. Il a de très bonnes relations avec les dirigeants israéliens, avec le président Mahmoud Abbas, condamne les actions du Hamas, et elles sont en effet condamnables. On ne peut pas dire qu'il puisse jouer un rôle de liaison entre les deux camps.



Propos recueillis
par Benoît Vitkine

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