LOFFENSIVEMASSIVE
DISRAËL
CONTRELEHAMAS
Source : leparisien.fr en ligne le 10 janvier
Manif pro-Gaza : 180 arrestations à Paris
Marion Souzeau
Des dizaines de milliers de personne, entre 30.000 selon la police et 100.000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi à Paris en soutien aux Palestiniens de Gaza aux cris de «Israël assassin» et «Halte au massacre», sous haute surveillance policière. On pouvait voir de nombreux drapeaux palestiniens, des portraits d'enfants en pleurs et des banderoles proclamant «Israël assassin» ou «Gaza/Palestine : halte au massacre !» ou encore «Des sanctions contre Israël».
«Nous sommes tous des Palestiniens, nous sommes tous des enfants de Gaza», scandaient de nombreux manifestants encadrés par 3.800 policiers et gendarmes. Partie à 15 heures de la place de la République, la tête du cortège a atteint la place de la Nation, sa destination finale, peu avant 17 heures. Quelques incidents ont éclaté lors de la dispersion de la manifestation pour s'achever vers 19H30, donnant lieu, selon la préfecture de police (PP) à «environ 180 interpellations». Douze policiers ont été blessés, selon la PP. La PP a précisé que neuf commerces avaient été dégradés et quatre scooters incendiés sur le parcours de la manifestation malgré le déploiement de 3.800 membres des forces de l'ordre. La marche a été émaillée de légers incidents: vitres d'abribus et de cabines téléphoniques, jets de projectiles divers contre les forces de l'ordre qui ont chargé en lançant des gaz lacrymogènes. Un petit mannequin recouvert d'un linceul blanc et symbolisant les enfants morts à Gaza depuis le début de l'offensive israélienne était porté en tête du cortège.
Dénoncer «des choses inconcevables»Parmi les personnalités présentes figuraient la déléguée générale de la Palestine en France Hind Koury, Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) ou encore Olivier Besancenot (LCR). Mme Koury a dénoncé «un massacre de plus» et exigé «que l'Onu impose des sanctions au gouvernement d'Israël». Il s'agit de «montrer du doigt l'hypocrisie de la communauté internationale qui vote des tonnes de résolutions qu'elle n'applique jamais» et d'affirmer aussi que «la position de la population française ne peut pas se résumer à celle de Nicolas Sarkozy», a dit M. Besancenot. «Il faut que l'agression contre le peuple palestinien cesse. Le gouvernement d'Israël commet une immense faute contre l'image d'Israël et les droits humains. Toutes les bornes ont été franchies», a fait valoir M. Mélenchon.
«L'urgence» selon Mme Buffet est que «l'Union européenne saisisse l'assemblée générale de l'Onu pour mettre en place une force de protection internationale pour que cesse la guerre et que reprenne un processus de dialogue politique». Mohamed Mechmache (AC-le-feu) a réfuté le moindre «appel à la haine» mais insisté sur la volonté de dénoncer «des choses inconcevables». Hasmia Kenider, du mouvement «Les Indigènes de la République», a fustigé «les gesticulations stériles» de l'Onu. Des manifestations se sont déroulées samedi partout en France à l'appel du Collectif national pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, qui regroupe des associations, des partis de gauche et des syndicats.
Le 3 janvier, une manifestation avait rassemblé à Paris 21.000 personnes et mobilisé 650 policiers entre la place de la République et la place Saint Augustin. Elle avait été suivie d'incidents (pillages, voitures brûlées, actes de vandalisme) notamment dans le quartier de l'Opéra. L'offensive israélienne qui a fait plus de 800 morts à Gaza dont 235 enfants est entrée samedi dans sa troisième semaine
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