AFFRONTEMENTS
MEURTRIERS
ENTRELEFATAH
ETLEHAMAS
Source : lemonde.fr avec l'AFP en ligne le 23 mars à 17h 09
sur Diasporablog le 24 mars à 1h 10


Titre de la Réadaction de Diasporablog
"UN ACCORD ENTRE LE HAMAS ET LE FATAH,
SIGNEE SOUS L'EGIDE DES AUTORITES EGYPTIENNES,
DE COURTE DUREE"


Des affrontements interpalestiniens meurtriers
à Gaza ruinent l'espoir de dialogue


Au moins sept Palestiniens sont morts dans la bande de Gaza lors d'affrontements entre les mouvements rivaux du Hamas et du Fatah, après une offre conditionnelle de dialogue du président Mahmoud Abbas. Au moins deux partisans du Fatah, le parti du président palestinien, un policier du Hamas et un sympathisant du mouvement islamiste ainsi qu'un garçon de 12 ans figurent parmi les morts de lundi soir, selon des sources médicales et des témoins. Les heurts sont survenus alors que des activistes du Fatah célébraient, en bravant une interdiction décidée par la police du Hamas, le 43e anniversaire de la résistance armée lancée par leur mouvement. Entre 45 et 85 personnes ont été blessées, selon les sources médicales citées par l'AFP et Reuters.


UN DIALOGUE SANS CONDITION

La police du Hamas a en outre annoncé avoir arrêté des "dizaines" de membres du Fatah soupçonnés d'être impliqués dans les heurts. Une vingtaine d'hommes masqués du Hamas ont arrêté chez lui un important dirigeant du Fatah dans la bande de Gaza, Ibrahim Abou Al-Naja, avant de le relâcher deux heures plus tard, a indiqué sa famille. Un haut responsable du Fatah à Gaza, parlant sous couvert d'anonymat, a fait assumer au Hamas la responsabilité des affrontements.

Ces heurts ont éclaté peu après un appel lancé depuis Ramallah par le président Abbas à "ouvrir une nouvelle page" avec le Hamas, à condition que le mouvement islamiste renonce au pouvoir dont il s'est emparé par la force dans la bande de Gaza en juin. M. Abbas s'en est sévèrement pris au Hamas et ses"agissements criminels contraires aux traditions de notre peuple", citant notamment "les arrestations, les meurtres, les tortures et les tentatives d'empêcher par la force les rassemblements marquant l'anniversaire du coup d'envoi de notre révolution (l'anniversaire du Fatah)". Le mouvement islamiste a répondu qu'il est prêt à un dialogue mais a rejeté toute condition.