"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, janvier 28, 2009

GAZA,
ETAPRES?
Source : lexpress.fr via l'Associated Press
en ligne le 28 janvier



Les tunnels entre Gaza et l'Égypte
inlassablement reconstruits



RAFAH, Cisjordanie - Quelques heures à peine après une nouveau raid aérien israélien en riposte à un attentat à la bombe qui a tué la veille un soldat de Tsahal, les Palestiniens reconstruisaient mercredi les souterrains détruits par ces bombardements, à la frontière entre Gaza et l'Égypte.

Un Palestinien inspecte un tunnel bombardé mercredi par l'aviation israélienne. Quelques heures à peine après une nouveau raid aérien de Tsahal en riposte à un attentat à la bombe qui a tué la veille un soldat israélien, les Palestiniens reconstruisaient mercredi les souterrains détruits par ces bombardements, à la frontière entre Gaza et l'Égypte. (Reuters/Ibraheem Abu Mustafa)
Peu avant l'arrivée en Israël du nouvel émissaire américain George Mitchell, les avions israéliens ont frappé les tunnels grâce auxquels, selon l'Etat juif, des armes sont acheminées clandestinement vers le territoire soumis à un blocus depuis que le Hamas en a pris le contrôle, en juin 2007.
"Ils ont largué deux ou trois bombes, mais, regardez, tout le monde s'est remis au travail", confie Abou Ali, un Palestinien de 30 ans.
Malgré son offensive de 22 jours contre le Hamas à Gaza, durant laquelle son aviation a pilonné systématiquement le "couloir de Philadelphie" courant le long de la frontière égypto-gazaouie, Israël craint que le Hamas ne réarme par ces souterrains.
Depuis la trêve, il y a onze jours, les Palestiniens ont entrepris de remettre en état ces cordons ombilicaux qui relient leur territoire asphyxié au monde extérieur. Les travaux se font au grand jour avec des engins de travaux public, sous les yeux des gardes-frontières égyptiens postés à 50 mètres plus au sud.
"J'ai peur, mais je dois travailler. Que puis-je faire d'autre. C'est mon seul boulot", explique un jeune homme de 17 ans disant s'appeler Mohamed et vouloir utiliser le tunnel qu'il creuse pour importer des vêtements.
Pour le million et demi de Palestiniens pris au piège à Gaza par la fermeture des points de passage avec Israël, ces tunnels sont devenus la principale voie d'approvisionnement en vivres, carburant et autres marchandises manquant cruellement du fait du blocus.


"NOUS N'AVONS PAS LE CHOIX"

Nombre de ces boyaux souterrains sont équipés de systèmes de protection perfectionnés qui leur ont permis de survivre à trois semaines de bombardements systématiques de l'aviation israélienne.
Dans le cadre de l'accord de trêve, l'Egypte a accepté de faire cesser ce trafic avec l'aide technique des Etats-Unis et de l'Union européenne, mais aucune mesure pratique n'a encore été mise en oeuvre.
Le Hamas et Israël sont toujours, chacun de son côté, engagés dans d'âpres pourparlers avec le médiateur égyptien pour transformer la trêve en cessez-le-feu à long terme qui, pour le premier, impliquerait une levée du blocus de Gaza, et, pour le second, l'arrêt du trafic d'armes.
Des dizaines de tentes en plastique blanc et de structures en parpaings constellent la frontière avec l'Egypte, protégeant et dissimulant les Palestiniens qui creusent les tunnels et en évacuent les gravats.

Depuis l'offensive israélienne, des excavatrices ont creusé des tunnels plus profonds, des ouvriers sont venus en consolider les parois avec du bois et des bulldozers ont éparpillé la terre et le sable extraits des conduits pour dissimuler ce travail de fourmi.
L'une des bombes larguées la nuit dernière par les avions israéliens a touché un tunnel permettant d'acheminer du diesel vers Gaza. Elle a pulvérisé le réservoir de fioul et creusé un cratère profond de deux mètres.

"Cela ne nous fait pas peur", assure Abou al Madj, un des 'opérateurs' du tunnel. "Je vais reconstruire. Nous avons une arrivée électrique et nous allons commencer à réparer tout cela dès maintenant", crie-t-il pour couvrir le bourdonnement de son groupe électrogène.
"Nous amenons du diesel, pas des armes. Toutes les frontières sont fermées, nous n'avons pas le choix", se justifie-t-il tout en refusant, comme nombre de "taupes" du "couloir de Philadelphie", qu'on le photographie ou qu'on filme son travail.



Version française
Marc Delteil











Aucun commentaire: