"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, novembre 29, 2008

TERRORISME
ABOMBAY
Source : lemonde.fr en ligne le 29 novembre


TITRE DE LA REDACTION DE DIASPORABLOG :

"ASSASSINAT DU RABBIN DU MOUVEMENT HABBAD
ET DE SON EPOUSE AU CENTRE CULTUREL CHABAD
DE BOMBAY"




Dernière bataille dans l'Hôtel Taj Mahal



C'est la dernière bataille dans le Taj Mahal. Vendredi 28 novembre en fin d'après-midi, un filet de fumée noire s'échappe du toit de l'hôtel de luxe, gloire touristique de Bombay dont les dômes rouges surplombent le port. En contrebas, des flammèches mangent les rideaux d'une fenêtre. Bruits sourds de détonations, claquements d'armes automatiques… A chaque fois, les pigeons nichés sur les corniches de l'hôtel volent en tous sens.
Les attaques terroristes de Bombay ont fait au moins 195 morts et 295 blessés, selon un bilan établi, samedi matin 29 novembre, par le Bureau de gestion des catastrophes de la ville de Bombay.

22 étrangers au moins ont été tués. A Washington, le département d'Etat a porté de 2 à 5 le nombre confirmé d'Américains tués, précisant que de nombreux autres sont portés disparus. Deux Canadiens ont été tués et deux autres blessés. Deux Français, deux Australiens, un Britannique, un Japonais, un Allemand, un Italien, une Thaïlandaise, cinq Israéliens et une femme originaire de Singapour ont également été tués.9 assaillants islamistes sont morts durant les combats avec la police. Un a été capturé vivant.

Des hommes courent, fendant la pénombre qui enveloppe l'esplanade : ce sont des membres des forces spéciales, casqués, sanglés de gilets pare-balles. Ils avancent chambre après chambre. L'essentiel des otages a déjà été libéré, mais une poignée de terroristes est toujours retranchée dans plusieurs des 550 chambres du gigantesque complexe hôtelier. Ils sont cernés, mais lourdement armés. Ils livrent leur dernier combat. Samedi matin, les dernières salves ont été tirées dans le Taj Mahal. La police indienne a annoncé la fin de l'opération, les trois derniers islamistes retranchés ayant été tués.

La "guerre de Bombay" – formule prisée par la presse indienne – est désormais terminée. L'heure est aux témoignages de l'horreur, qui commencent à filtrer. On savait que les assaillants, répartis en plusieurs groupes et armés de grenades et de fusils automatiques, avaient commencé leur sanglante équipée au cœur de Bombay, mercredi 26 novembre en fin de soirée, en ouvrant le feu sur une dizaine de sites dont la gare de Chhatrappi Shivati Shivaji, le Café Leopold et les fameux hôtels Taj Majal et Oberoi.



PRISE D'OTAGES

Cette attaque a précédé une prise d'otages de plusieurs centaines de personnes dans les deux hôtels. D'autres otages ont été retenus à Nariman House, siège d'une communauté juive loubavitch et lieu d'accueil de nombreux touristes israéliens. Le rabbin Gabriel Holtzberg et sa femme Rivka, qui se consacraient aux 1 500 juifs indiens de Bombay (la communauté, vieille de plusieurs siècles, compte 2 000 personnes dans le pays) ont été tués durant l'assaut.

Le "décompte des cadavres", comme le titre à la "une" le quotidien Times of India, s'annonce atroce. On a ainsi découvert, vendredi, une trentaine de corps dans l'hôtel Oberoi après son évacuation. "C'était un carnage : il y avait du sang et des morceaux d'entrailles partout", a raconté à la BBC un homme d'affaires britanniques, Mark Abel. Dans cet hôtel, les assaillants ont non seulement fait feu dans le hall d'entrée mais aussi dans le café Tiffin et le restaurant Kandahar. Au Taj Majal, les scènes ont été quasi identiques. Les rescapés sont restés plus d'une trentaine d'heures claquemurés dans leur chambre, se nourrissant à peine d'eau et de biscuits en attendant l'arrivée des forces spéciales indiennes.

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