"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, octobre 21, 2008

OBAMA
CHOUCHOU

DESFRANCAIS
Source : le site du Télégramme de Brest en ligne
le 20 octobre


La France terrain de campagne


En France aussi, la campagne pour la présidentielle américaine bat son plein. Très actif, le parti des « Democrats Abroad » organise un événement quasiment toutes les semaines. Les républicains sont plus discrets.


C’est la première fois que Chiara de Luca, citoyenne américaine depuis un an, verse des fonds pour un candidat. Chapeau de cow-boy vissé sur la tête, cette comédienne de 29 ans est venue à une soirée des « Democrats Abroad » (démocrates de l’étranger) à Paris pour soutenir financièrement Barack Obama. « Les Américains sont désespérés en ce moment, ils ont perdu leur maison, leur job. Ils ne se sentent plus considérés comme des héros. Barack Obama est le seul qui peut redonner de l’espoir », affirme la jeune femme. Au programme de ce spécial « funds raising » (levée de fonds), discours d’écrivains engagés auprès d’Obama, mini-concert, boisson et petits fours. Le tout pour un minimum de 150 dollars. Certains invités verseront jusqu’à 2.300 dollars pour soutenir la campagne.
Les républicains plus discrets Essentiellement composée d’artistes, d’intellectuels et d’étudiants, la frange démocrate en France a largement pris parti pour le candidat Obama. C’est un peu une
atmosphère de chapelle américaine qui règne ce soir-là dans les locaux de la Dorothy’s Gallery où sont exposées une trentaine de créations à la gloire de Barack Obama.

La ferveur autour du candidat est palpable. Quand l’écrivain Jake Lamar pointe au micro devant une assemblée toute acquise et déclare qu’« Obama a créé une conscience commune post-raciale », le public acquiesce les yeux brillants. « Nous sommes la génération des années 60, et il nous apporte un optimisme qu’on avait perdu », explique Randy Garret, 64 ans, installé à Paris depuis les années 80. Sur les quelque 100.000 Américains installés en France, il reste toutefois difficile de prévoir vers qui iront les votes le 4 novembre. Mais il est certain que les républicains y sont beaucoup plus discrets que les démocrates. Les militants républicains sont estimés à 400 dans la région parisienne alors qu’ils sont 20 fois plus nombreux chez les démocrates...


Beaucoup d’indécis

« C’est difficile de trouver des membres actifs, la plupart des républicains ici sont des avocats, des hommes d’affaires. Et il y a beaucoup de citoyens indécis qui ne savent pas s’ils vont voter McCain. Ils ne l’adorent pas, mais ils l’acceptent », analyse Marc Porter, militant et responsable de la communication chez les républicains en France. Contrairement aux démocrates, les républicains à l’étranger ne sont pas autorisés à collecter des fonds pour la campagne de leur candidat. Les rassemblements républicains sont donc beaucoup plus rares. Mais cela n’empêche pas le débat. Ni les piques. D’ailleurs, si les républicains interdisent la collecte de fonds à l’étranger, c’est bien pour éviter certaines dérives. « A partir du moment où vous autorisez des collectes de fonds à l’étranger, vous courrez le risque de voir des fonds français se glisser dedans, ce qui est interdit », estime George Yates, représentant des républicains en France.


Marcia Lacombe

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