OBAMA
ENISRAËL
Source : l'express.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 23 juillet à 23h 33
sur Diasporablog le 24 juillet à 0h 05
Barack Obama assume à Jérusalem
la relation spéciale Israël-USA
Le candidat démocrate à la Maison blanche, Barack Obama, a repris à son compte mercredi à Jérusalem la relation spéciale que les présidents américains ont tous dit entretenir avec Israël depuis sa fondation, il y a 60 ans.
"Je suis ici pour réaffirmer la relation spéciale entre Israël et les Etats-Unis, mon attachement indéfectible à sa sécurité et mon espoir que je pourrais être un partenaire efficace, que ce soit en tant que sénateur ou en tant que président, pour qu'advienne une paix plus durable dans la région", a-t-il dit aux journalistes.
Cherchant à balayer les craintes qu'il inspire à l'électorat juif américain, le sénateur métis de l'Illinois avait auparavant parlé d'Israël comme d'un "miracle durable" lorsqu'il a été reçu par le président Shimon Peres, prix Nobel de la paix pour les accords d'Oslo de 1993.
"Que nos enfants viennent ici pour connaître cette histoire afin qu'ils puissent à leur tour proclamer 'plus jamais cela'", a-t-il par ailleurs écrit sur le livre d'or du Yad Vashem, le mémorial de l'Holocauste qu'il a visité coiffé d'une kippa.
Le candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis s'est ensuite rendu par la route à Ramallah, sous haute surveillance de la police palestinienne, pour rencontrer Mahmoud Abbas, ce que n'avait pas fait son adversaire républicain John McCain à l'occasion de sa visite en Israël en mars dernier.
Ce déplacement de Barack Obama en Cisjordanie lui a fourni l'occasion de constater de visu l'impressionnant mur de béton érigé par Israël pour se protéger des attentats palestiniens ainsi que la poursuite de la construction de logements dans les colonies juives autour de Jérusalem, que Washington juge illégale.OBAMA À SDEROT
Evitant de donner trop d'éclat à sa visite à Ramallah pour ne pas s'aliéner l'électorat juif américain, Barack Obama s'est abstenu de toute déclaration à l'issue de sa rencontre d'une heure avec le président de l'Autorité palestinienne.
Barack Obama avait consterné les Palestiniens en estimant le mois dernier que Jérusalem devait rester la capitale "indivisible" d'Israël. Il a assuré depuis qu'il s'était "mal exprimé" et avait voulu dire que la ville, dont les Palestiniens revendiquent la partie orientale, ne devait plus être divisée comme ce fut le cas de 1948 à 1967.
Il s'est rendu en fin d'après-midi à Sderot, ville israélienne située au nord de Gaza qui est fréquemment la cible des roquettes tirées par les activistes palestiniens du territoire soumis à un strict blocus israélien depuis qu'il est tombé aux mains du Hamas, en juin 2007.
"Je suis ici en tant qu'Américain et ami, et je veux vous dire nous sommes aux côtés de tous les habitants de Sderot et d'Israël", a-t-il dit.
Dans une référence à peine masquée à George Bush, Barack Obama a prévenu que s'il était élu, il n'attendrait pas les derniers mois de son deuxième mandat pour "exiger un règlement du conflit".
"Nous n'avons pas besoin d'un accord de paix pour se contenter juste d'un morceau de papier. Nous avons besoin de quelque chose de significatif", a-t-il dit.
Le candidat démocrate a achevé cette longue journée en compagnie du Premier ministre israélien, Ehud Olmert, avec lequel il a dîné.
A l'issue de cette rencontre, Obama a déclaré qu'au cours de ses entretiens avec les Palestiniens il avait éprouvé "le net sentiment que des progrès ont été accomplis et que des discussions honnêtes ont lieu".
"C'est tout à fait vrai", a commenté Olmert.
Version française
Marc Delteil et Olivier Guillemain
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