SUR
LABOBINE
L'AVIS DE DIASPORABLOG
LA VISITE DE LA FANFARE
Réalisation
ERAN KOURIN
avec
Ronit EL KABETZ
Sasson GABAI
Saleh BAKRI
LABOBINE
L'AVIS DE DIASPORABLOG
LA VISITE DE LA FANFARE
Réalisation
ERAN KOURIN
avec
Ronit EL KABETZ
Sasson GABAI
Saleh BAKRI
FESTIVAL DE CANNES
Coup de Coeur du Jury
Prix de la Critique Internationale
Prix de la Jeunesse
UN CONTE FANTASTIQUE
C'est fait avec tant de petits riens de la vie, de petites touches qui font que les moments entre les êtres deviennent grands. LA VISITE DE LA FANFARE ou l'art de la finesse à haut vol.
Une fanfare de la police égyptienne est attendue dans un centre culturel arabe située quelque part dans une ville israélienne. Personne à leur descente d'avion. L'administration, à l'origine de leur venue, les a sans doute zappés dans son emploi du temps. Seuls, sans guide, perdus dans la nature, Tewfic et ses collègues n'ont pas d'autres choix que la débrouille. Sauf que sur leur feuille de route le nom de la ville où ils doivent se rendre n'est pas très lisible. Est-ce Petah Tikva, une riche bourgade au Nord-Est d'Israël ou Beth Atikva au fin fond de l'Etat hébreu? C'est autour de ce noeud en apparence inextricable que se joue la courte aventure de ces musiciens descendus d'une autre planète sur le sol israélien.
Au hasard de la route, ils finiront par attérir dans un village anodin, nu de décor, lourd d'ennui. Dans ce paysage quasi-désertique où juste quelques immeubles surgissent lointainement, le café-hôtel du coin, isolé, tenu par une jeune femme et son frère. De cette rencontre purement touristique, entre ses musiciens venus d'Egypte et cette tenancière de bar, naïtra une amitié bourrée de tendresse.
A travers cette métaphore, ce conte drôle, cocasse, des mille et une nuits d'aujourd'hui, c'est la construction de la fraternité entre juifs et arabes qui se lit en filigrane de ce très beau film. Beau comme un poème, sensuel comme une magnifique histoire de coeur, d'une limpidité qui ne cherche pas à dissimuler, ni la complexité d'une relation humaine, ni les imperfections d'une société.
Eron Kourin, qui réalise ici son premie film avec la maîtrise d'un réalisateur expérimenté, avec "LA VISITE DE LA FANFARE", après THEHILIM de Raphaël Nadjari, LES MEDUSES d'Etgar Keret et Shira Geffen, confirme la bonne santé du 7è art israélien et le fait entrée définitivement dans la cour des grands.
Cette maturité, que l'on retrouve dans l'écriture cinématographique de cette oeuvre originale, s'accompagne d'un jeu de comédiens très équilibré, d'une rare efficacité. Ronit El Kabetz et Sasson Gabai se promènent, d'ailleurs, dans ce film avec une décontraction et, une jubilation communicative qu'ils réussissent à la faire partager au public.
LA VISITE DE LA FANFARE est un film plein de délices!
Un vrai Régal!
Ne pas aller le voir serait manquer un véritable chef-d'oeuvre estampillé Israël.
Bernard Koch
Ne pas aller le voir serait manquer un véritable chef-d'oeuvre estampillé Israël.
Bernard Koch
A gauche : Sasson Gabai
A droite : Roni El Kabetz
Au centre : Saleh Bakri
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