"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, juillet 17, 2006

LAPRESSE
ENQUESTION


QUI VEUT LA MORT DU LIBAN?
OUI, MAIS C'EST ISRAEL
QU'ON ASSASSINE,
Monsieur Jacques Espérandieu!


Dans son numéro daté d'hier, LE JOURNAL DU DIMANCHE reprend en titre l'interrogation de Jacques Chirac lors de sa traditionnelle interview du 14 juillet au cour de laquelle il se demandait -suivez mon regard- "qui veut la destruction du Liban, en détruisant ainsi ses infrastructures".

Puis dans son éditorial, le Directeur de l'hebdomadaire dominicale, Jacques Espérandieu, n'y va pas quatre chemins pour se faire comprendre, même en se gavant ici ou là de quelque ironie. En parlant d'Israël "un pays qui a l'habitude d'user (et d'abuser) de sa suprêmatie militaire". Et il poursuit, sans complexe, dans sa phrase suivante ses récriminations à l'égard d'Israël prenant Ehud Olmert par le revers de son costume de nouveau Premier Ministre de l'Etat hébreu considérant qu'"il n'a ni le charisme, ni l'expérience de son prédecesseur, Ariel Sharon" et doit donc "donner des gages aux militaires". Monsieur Espérandieu a oublié, mais connait-il réellement l'histoire de ce Moyen-Orient compliqué, que par le passé, depuis sa création -sans doute une tâche dans cette région du monde, pour Monsieur Espérandieu-Israël n'a connu que des chefs de gouvernement provenant de la société civile comme on dit chez nous et seul deux généraux populaires et expérimentés ont été élus démocratiquement à la tête de l'Etat d'Israël. Monsieur Espérandieu confond sans doute, dictature militaire et démocratie.
Ajoutons que, pour rafraîchir la mémoire du Directeur de la Rédaction du JDD, que quelque soit le premier ministre, civil ou militaire, chacun d'entre eux a du, un moment ou à un autre, combattre l'hostilité de ses voisins. La phrase qui succède est du même accabit, cette fois, c'est Amir Pérès, Secrétaire Général du Parti Travailliste israélien, Ministre de la Défense d'un gouvernement national -impensable en France, Monsieur Espérandieu- qui se fait allumer. Pour l'éditorialiste, Amir Pérès, pour "ne pas passer pour un mou" utilise la méthode forte. Naïf, enfantin, en somme. Le gouvernement israélien, une équipe de cow-boys, façon Bush, qui jouent à la guerre par plaisir et pour amuser la galérie et qui n'a qu'une envie en tête : mettre à genou le pauvre Liban, toujours relié, soi dit en passant, à la Syrie par la présence d'un premier ministre estampillé pro-syrien et qui ne s'est pas opposé à la main-mise de son territoire d'un groupe de miliciens qui se promène librement dans les rues de Beyrouth, à la manière de la Wehmacht, et eux, Monsieur Espérandieu, armés jusqu'aux dents (pauvres palestiniens!). Les roquettes qui tombent sur les principales villes israéliennes montrent bien les intentions non voilées de ces miliciens de la terreur : vider le jeune Etat d'Israël de ses habitants juifs.
Restons-en là sur votre démonstration dans laquelle, par ailleurs, étrange omission, ne comporte aucune ligne sur la douleur des Israéliens, peuple paisible s'il en est, peuple de paix, épris de vie. La mort de son prochain n'entre ni dans sa théorie, ni dans sa ligne de conduite,
Et les pages que vous consacrez à ce conflit sont édifiantes à ce sujet. Deux victimes. Une, omniprésente. L'autre, inexistante. Une information unilatérale, à une voie, comme seule la presse française sait le faire depuis la seconde intifada en 2000.

En mettant face à face l'interview de Monsieur de Charette et Monsieur Marwan Hamadé, Ministre libanais des Transports, vous montrez, malgré vous, combien le fossé est profond entre ceux qui jugent la situation à 4000 km de distance et ceux qui la vivent sur le terrain.

Monsieur Espérandieu où étiez-vous lorsque la Syrie s'octroyait Le Liban à peu de frais, mais en commettant les pires dégats à la société libanaise, plutôt pacifique, travailleuse. Leviez-vous votre petit doigt pour dénoncer la Syrie comme vous le faites à l'égard d'Israël?

Chiche, Monsieur Espérandieu! Une dernière question : accepteriez-vous de faire barage à ceux qui mettraient définitivement à exécution leur projet d'exclure Israël de la carte du monde? Entre un pays islamiste de plus et un Etat démocratique, où vous guident vos choix?

Non, Monsieur Espérandieu personne n'en veut à l'existence du Liban. Pas même l'Etat juif. Pourtant, c'est cet Etat qu'on cherche à éliminer depuis beintôt 60 ans. Parce que...juif, justement.


Réflechissez un peu!

Bernard Koch

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