COLLOQUE
LE RABBIN SERFATY,
LA VOIE OU LA VOIX DE L'ESPERANCE
Le Rabbin Serfaty est un de ses rares responsables religieux à avoir su et réussi à concilier, réflexion religieuse et regard sur la société. Toutes les actions menées sous son impulsion abonde dans ce croisement des sens. Pour aboutir, dans un monde en pleine effervescence, à l'écoute et à la compréhension de l'autre. Un pari audacieux : convertir les conflits qui se perpétuent en esprit de dialogue. Le Rabbin Serfaty, un Moïse des temps des modernes? Un nouvel héros de l'utopie? Sans doute un mélange des deux. Et c'est ce mélange détonnant, plus ses années de basketteurs dans l'équipe nationale du Maroc avant qu'il ne soit contraint de le quitter, qui alimente sa nature qui se résume en ces quatre mots : force, énergie, conviction et ténacité. Aucun obstacle ne l'arrête. Pas même l'adversité. Comme on a pu le constater au lendmain de son agression dans sa commune, à Ris-Orangis, en 2003, en pleine resurgence de l'antisémitisme .
Le Rabbin Serfaty, la voi(e)x de l'espérance de plus en plus écoutée.
B. K.
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DIMANCHE 22 JANVIER 2006
à partir de 9h 30
à la Maison de la Culture de Ris-Orangis*
12è COLLOQUE DU CEDER :
"LE 3è MILLENAIRE SERA-T-IL RELIGIEUX
OU NE LE SERA PAS?"
Les colloques du CEDER sont nés de la volonté du Rabbin Serfaty de démontrer que les religions ont, tout naturellement, un rôle à jouer dans la société, et qu'elles sont en mesure d'apporter des réponses à ses interrogations, en les invitant à débattre avec un certain nombre d’acteurs, placés au cœur même de cette sphère sociale (historiens, scientifiques, philosophes, politiques).
Une manière de les confronter à la modernité et aux défis de notre temps.
Après, "Mémoire et violence" en 2003, "L'étranger en Occident" en 2004, "Diversité culturelle, utopîe ou réalité?" en 2005, le 12è colloque du Ceder se penche, cette année, sur la question : "LE 3è MILLENAIRE SERA-T-IL RELIGIEUX OU NE LE SERA PAS?".
Il aura lieu ce DIMANCHE 22 JANVIER 2006 à partir de 9h 30 à la Maison de la Culture de Ris-Orangis*
On y entendra, principalement,
les interventions de l'Imam de Bordeaux,
Tareq Oubrou, de Manuel Valls,
Maire d'Evry, de Jeannette Bougrab,
pour l'UMP, Stéphane Pocrain,
et de
LUC FERRY,
Ancien Ministre de l'Education Nationale
Avec son accord, nous publions, ici, le texte du Rabbin Serfaty qui introduit le programme de ce colloque :
Peut-on imaginer la disparition des religions durant le 3è millénaire ?
Par quel processus et dans quelles conditions l’humanité actuelle, pratiquant une religion dans sa grande majorité, serait amenée à abandonner ses croyances religieuses ?
Et la minorité dite non croyante et ne pratiquant pas de religion, par quel cheminement serait-elle amenée à devenir croyante ?
Se peut-il que l’homme en arrive à se débarrasser de ses peurs, de ses inquiétudes et de ses angoisses ?
La quête permanente de réponses à des questions existentielles restées le plus souvent sans réponse, cesserait-elle de préoccuper l’être humain ?
Et l’abandon d’une religion, est-ce pour adopter la voie de la mystique, ou celle de la raison ou de la gnose ? Est-ce pour gagner plus de liberté de conscience ou pour se fier aux sciences ?
Les religions occupent l’espace public et privé. Elles s’intéressent à la presque totalité des préoccupations de l’homme et de son existence tant matérielles que morales : économiques, sociales, culturelles, recherche scientifique, politique mais aussi philosophiques, psychologiques, spirituelles, la vie, la mort, etc.. Mais si leur apport à l’humanité est parfois reconnu, ont-elles pour autant répondu à toutes les interrogations de l’homme ? Et lui ont-elles donné l’harmonie qu’il attend ou l’ont-elles enfermé dans des visions eschatologiques apocalyptiques ?
Un antique enseignement du talmud prétend qu’un jour arrivera où le judaïsme abandonnera tous ses rites religieux à l’exception de Hanoukka et de Pourim, parce que le but de ces fêtes consiste à lutter contre les dictatures et les totalitarismes. Est-ce à dire que les valeurs morales suprêmes deviendraient naturelles à l’homme s’il lui arrivait d’abandonner toute velléité hégémonique ou dominatrice sur autrui ? La disparition des dictatures de toutes natures entraînerait-elle l’homme vers une élévation morale au point de l’affranchir des religions ?
Paraphrasant André Malraux : "le troisième millénaire sera religieux ou ne sera pas !", on observe qu'il ne cesse de soulever autant de questions.
Par quel processus et dans quelles conditions l’humanité actuelle, pratiquant une religion dans sa grande majorité, serait amenée à abandonner ses croyances religieuses ?
Et la minorité dite non croyante et ne pratiquant pas de religion, par quel cheminement serait-elle amenée à devenir croyante ?
Se peut-il que l’homme en arrive à se débarrasser de ses peurs, de ses inquiétudes et de ses angoisses ?
La quête permanente de réponses à des questions existentielles restées le plus souvent sans réponse, cesserait-elle de préoccuper l’être humain ?
Et l’abandon d’une religion, est-ce pour adopter la voie de la mystique, ou celle de la raison ou de la gnose ? Est-ce pour gagner plus de liberté de conscience ou pour se fier aux sciences ?
Les religions occupent l’espace public et privé. Elles s’intéressent à la presque totalité des préoccupations de l’homme et de son existence tant matérielles que morales : économiques, sociales, culturelles, recherche scientifique, politique mais aussi philosophiques, psychologiques, spirituelles, la vie, la mort, etc.. Mais si leur apport à l’humanité est parfois reconnu, ont-elles pour autant répondu à toutes les interrogations de l’homme ? Et lui ont-elles donné l’harmonie qu’il attend ou l’ont-elles enfermé dans des visions eschatologiques apocalyptiques ?
Un antique enseignement du talmud prétend qu’un jour arrivera où le judaïsme abandonnera tous ses rites religieux à l’exception de Hanoukka et de Pourim, parce que le but de ces fêtes consiste à lutter contre les dictatures et les totalitarismes. Est-ce à dire que les valeurs morales suprêmes deviendraient naturelles à l’homme s’il lui arrivait d’abandonner toute velléité hégémonique ou dominatrice sur autrui ? La disparition des dictatures de toutes natures entraînerait-elle l’homme vers une élévation morale au point de l’affranchir des religions ?
Paraphrasant André Malraux : "le troisième millénaire sera religieux ou ne sera pas !", on observe qu'il ne cesse de soulever autant de questions.
Espérons en examiner quelques-unes durant le colloque.
Michel Serfaty
Professeur des Universités
*MJCProfesseur des Universités
10, place Jacques Brel
91130 RIS-ORANGIS
Renseignements :
Tél : 01 69 43 07 83
Fax : 01 69 43 40 88
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