GENOCIDE JUIF,
GENOCIDE TUTSI,
DEUX PEUPLES, UN DESTIN PARTAGE
Le 13 décembre dernier, l’association « Amitié Judéo-Noire » a organisé un colloque sur les génocides des juifs et des tutsi avec les interventions de Joel Kotek et d' Assumpta Mugiraneza, témoin tutsi, avec la participation de Cheik Doukouré et Louis-Georges Tin.
Durant le colloque, les intervenants ont fait remarquer que la puissance fascine souvent les hommes se laissant séduire par la haine. Cette fascination a rendu possible plusieurs génocides, parmi lesquels ceux des juifs et des tutsi. Deux crimes politiques liés de la conception à la réalisation. L’indignation devant ces génocides n’admet pas que de nos jours, le négationnisme contemporain et son désespoir ravageur puissent avoir droit de cité sans songer aux innombrables victimes livrées sans défense aux mains des bourreaux, anesthésiés par la haine. Nul n’a le droit de le nier par des théories racistes, brouillage des faits, banalisation des crimes, effacement de la mémoire et falsification de la réalité…
Certains ouvrages parus ce dernier temps sont révélateurs de l’« épidemie du négationnisme » qui frappe notre société.
Comment expliquer ce déferlement d’ouvrages orduriers ? Comment peut-on laisser ces écrivains distiller chaque jour, leur venin négationniste dans ce monde bien-pensant ?
Le lecteur doit de se prémunir contre le sensationnalisme.
Quant à l’afrique, lorsqu’on veut parler du caractère d’une fraction d’un peuple, il suffit d’abord de considérer le cas dans sa globalité qui constitue la somme des mentalités. Fait qui ne peut s’exprimer qu’en une somme hétérogène. Ici, l’individu apparaît comme un fragment anonyme du peuple.
A une époque où les bouleversements démographiques tendent de plus en plus à s’unifier, nous concevons mal l’intérêt que peut prétendre les physionomistes et obsédés des origines concernant les differents types de populations d’afrique subsaharienne. La notion d’unité excluerait tout caractère phénotypique, phénomène entaché d’erreurs systematiques, d’imprécision et d' aléatoire.
Malgré tout l’intérêt que peut présenter une étude migratoire africaine, il s’avère impossible d’obtenir des résultats à partir des subjectivités et des observations. La médiocrité du talent de ces physionomistes obsédés par les origines des Africains ne peut que nous pousser à la vigilance.
Après l’extermination systematique des juifs et des tutsi, nul n’a désormais le droit de nous laisser embarquer dans les mécanismes et les procédés de la négation, car le négationnisme c’est le génocide en continue.
Guershon Nduwa
Vice-président
de l'Association Amitié Judéo-noire.
Vice-président
de l'Association Amitié Judéo-noire.
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