"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, juin 20, 2013

ISRAËL
EENETHANYAOU
S'INQUIETE
DELAMONTEEDURACISME
ANTI-ARABEDESJUIFS

Source : liberation.fr en ligne le jeudi 20 juin 2013



QUESTIONS AU CRIF :

LE CRIF condamnera-t-il ces actes inacceptables et contraire au judaïsme? A moins que, comme en France… Pour LE CRIF, le combat contre l’Antisémitisme s’arrête-t-il là où le racisme commence, dès lors où des Juifs en les propagateurs actifs ?

Bernard Koch





Israël cherche une parade
à la hausse des actes anti-arabes




Israël tente de mettre fin à la quasi impunité des auteurs d’actes racistes anti-arabes qui se multiplient depuis des mois, en Cisjordanie et sur son territoire.

Lundi, une trentaine de voitures ont été vandalisées et des graffitis anti-arabes inscrits par des extrémistes juifs présumés à Abou Ghosh, une localité arabe israélienne à l’ouest de Jérusalem.

Ces exactions ont fait d’autant plus scandale qu’Abou Ghosh fait figure d’exemple de «cohabitation» entre une majorité arabe et une minorité juive.

La veille, trois Palestiniennes, dont une de 75 ans, ont été battues par des Israéliens lors de deux incidents à Jérusalem. Les victimes ont dénoncé des agressions racistes, un mobile non confirmé par la police, qui a annoncé l’arrestation d’un des auteurs présumés, un mineur en état d’ébriété.

Des colons extrémistes ainsi que des activistes d’extrême droite exercent, sous l’appellation du «Prix à payer», des représailles sur des villageois palestiniens ou arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des militants pacifistes israéliens, voire l’armée, après des décisions gouvernementales qu’ils jugent hostiles à leurs intérêts ou des actes attribués à des Palestiniens.

«Israël n’a pas encore décidé comment résoudre ce problème», a déclaré à la radio militaire Menahem Landau, ancien responsable de l’unité chargée des extrémistes juifs au Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien, «mais si cela continue, il y aura des représailles et des morts. Que dira-t-on alors? Que ce n’était que des graffitis?».

Il préconise de poursuivre les auteurs de ces actes pour appartenance à des organisations classés «terroristes», ce qui permettrait aux Shin Beth de les combattre plus efficacement.

Mais si le cabinet de sécurité israélien a renforcé dimanche les pouvoirs des forces de sécurité en classant les auteurs de ces actes comme membres «d’organisations illégales», il s’est abstenu de les désigner comme «terroristes», une mesure qualifiée de «blague» par une spécialiste des question juridiques du quotidien Yediot Aharonot.

«Cette décision, qui contredit la position du procureur général, de la ministre de la Justice et du chef du Shin Beth, traduit la lâcheté du gouvernement actuel, qui, comme les précédents, a peur de l’extrême droite», écrit-elle, se demandant «s’il faudra un grave attentat d’extrême droite embrasant toute la région avant que le gouvernement agisse vraiment».


«Organisation secrète»

«Le gouvernement doit décider de traiter le problème et définir une catégorie juridique plus claire pour les auteurs de ces actes», a également estimé Shlomo Aharonishki, ancien chef de la police, sur la radio militaire.

Pour le député arabe d’opposition Mohammad Barakeh, «si ces organisations étaient considérées comme terroristes, les forces de sécurité auraient les moyens de les réprimer comme tout acte commis par des Palestiniens, qu’elles qualifient de terroriste».

«Les ministres et les représentants de l’opposition ont clairement dit que ces actes embarrassaient Israël face à la communauté internationale», a-t-il expliqué à la radio officielle palestinienne.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a condamné les déprédations d’Abou Ghosh comme «contraires au judaïsme, aux valeurs de notre peuple et de notre État».

Un nombre infime d’auteurs d’actes relevant du «Prix à payer» sont effectivement condamnés, notamment en raison du fait que la majorité des suspects arrêtés sont mineurs, a indiqué à l’AFP une porte-parole de la police, Louba Samri.

«Cela complique beaucoup le processus juridique», a-t-elle reconnu.

Le président de la «Coalition contre le racisme» en Israël, Nidal Othmane, a précisé que lors d’une audition parlementaire, «des représentants de l’unité spéciale israélienne en Cisjordanie ont fait état d’une organisation secrète basée dans des colonies de Cisjordanie» organisant ces actes.

«Tant que les rabbins extrémistes qui inspirent la haine motivant ces crimes ne seront pas poursuivis, il sera impossible d’y mettre fin», a-t-il déclaré à l’AFP.

«Il y a des rabbins provocateurs et des colonies sauvages qui favorisent le hooliganisme et reçoivent des fonds du gouvernement», affirme également un éditorialiste du quotidien Maariv (droite).

«Les condamnations ne suffisent pas», souligne-t-il, appelant à «cesser de financer les endroits où se développe l’incitation à la haine».



Aucun commentaire: