"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, juin 22, 2013

FRANCE
500000JUIFS
ENDEROUTE
Source : bernarddarmon.unblog.fr en ligne
le mercredi 12 juin 2013



UNE COMMUNAUTE JUIVE FRANCAISE
A REFAIRE

J'adhère sans aucune hésitation à l'analyse que fait mon ami Bernard Darmon de l'état comateux dans laquelle s'engloutit cette communauté juive, en complet retrait de la société française avec des instituions  éloignées aussi des vraies préoccupations et des réalités de sa base. 
Une communauté juive française à refaire. A remettre à neuf, avant qu'elle ne donne son dernier souffle  

Bernard Koch
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Première partie :

Balayons devant notre porte.



L’antisémitisme est partout.
Dans le microcosme communautaire juif, nombreux sont ceux qui se demandent, ouvertement ou pas,  si les juifs ont un avenir en France.
Désinformés par des leaders communautaires  dangereux, embrigadés par des media juifs francophones proches des milieux les plus conservateurs,  le bruit court que la France serait devenue une terre dangereuse en proie à l’antisémitisme et l’islamisme radical.
Tout évènement, même anodin comme une croix gammée taguée sur un mur, fait l’objet d’un rapport repris en cœur par ceux qui dégainent le mot « antisémitisme » à toutes les sauces. Une application i-phone est maintenant disponible pour dénoncer tout graffiti antisémite. Un progrès nous dit-on.
C’est le principe de la méthode Coué. Parlons d’antisémitisme, et parlons-en encore. Rappelons si nécessaire les fameuses « heures sombres de notre histoire » (dont la plupart ne connaissent rien) et affolons les « juifs communautaires » qui,  bonnes poires et légitimistes, pensent que puisque les leaders sont là, c’est qu’ils en savent plus que la moyenne.  Le « bon peuple » juif est facilement malléable puisqu’il fait toujours confiance à ses « élites ». La paranoïa est à son comble. La vie en France serait donc devenue dangereuse pour un Juif.
Mais réveillez-vous braves gens:
Il n’y a jamais eu autant de synagogues, de lieux d’étude, de restaurants et épiceries cashers, autant de juifs identifiables avec kippa et tsitsit se promener dans les rues de Paris.
Baladez-vous dans le 19éme, 11éme, 20éme un samedi, et vous rencontrerez des centaines de juifs, femmes, enfants, seuls dans les rues, et  se rendant dans leurs lieux de prières sans aucun problème, ni aucune agression. Alors bien entendu, il y a parfois un dégénéré qui s’en prendra à un passant juif. Mais j’affirme ici haut et fort que dans l’immense majorité des cas, ce malade s’en prendrait de la même manière à n’importe qui. Par contre, c’est l’exploitation qui s’ensuit qui caractérisera l’agression en « odieux acte antisémite ».
Ceux qui, indignes, prétendent parler au nom des juifs, en se comportant de la sorte ne font que donner du grain à moudre aux vrais théoriciens antisémites, dont j’ai expliqué ici les méthodes, qui s’abreuvent jusqu’à plus soif de ce délirium puisqu’ils utilisent exactement la même méthode.
Cette surenchère imbécile, comme ces invectives menaçantes contre une pièce écrite par des étudiants de l’Université de La Rochelle que de nombreux idiots critiquent sans l’avoir vue confirment ainsi les propos du magistrat De Harlay : « Donnez-moi deux lignes de n’importe qui et je le ferai pendre ».
Deux solutions : Soit ils ne le font pas exprès, et dans ce cas ils doivent consulter d’urgence. Si c’est volontaire, c’est d’un diabolisme à vomir.
Et ceux qui  viendront me cracher au visage les noms de Youssouf Fofana ou Mohamed Merah, je les invite à réfléchir sur leur responsabilité, oui leur responsabilité même minime, dans la création de tels monstres.
Critiquer Israël c’est être antisémite ?

De la même manière que du côté des palestinistes , nombreux sont ceux qui diabolisent Israël et prônent sa destruction, on retrouve du côté des leaders juifs communautaires une exclusion totale des revendications palestiniennes. On est dans le déni le plus complet.Qu’une exposition ou un film, soient présentés pour montrer la souffrance des populations palestiniennes, et voilà « nos » dirigeants communautaires surenchérir à qui mieux mieux sur les risques antisémites  que feraient courir aux juifs de France la présentation de la souffrance palestinienne.Il faut donc interdire, interdire et encore interdire. La censure comme seul argument, ça réduit considérablement l’utilisation de son cerveau, et c’est bon pour la manipulation.
Le dernier exemple en date est l’exposition « Foyer Fantôme » de la photographe palestinienne Ahlam Shibli au jeu de Paume dans le jardin des Tuileries. Nombre d’associations dont le CRIF ont protesté contre la tenue de cette exposition et demandent sa fermeture, alors que l’ambassadeur d’Israël en France a lui-même visité l’exposition sans avoir rien à redire.
Les leaders communautaires pensent-ils servir Israël en reniant à des artistes palestiniens le droit de s’exprimer ? Qu’ont-ils à envier aux boycotteurs palestinistes délirants qui descendent dans les supermarchés pour interdire la vente de produits israéliens ou interdisent des universitaires israéliens lors de colloques ? Sont-ils dans leur rôle alors que les services de l’ambassade d’Israël trouvent ça normal ? Pensent-ils servir ainsi les intérêts des Juifs de France ?
En se comportant de la sorte, comment éviter l’amalgame que font beaucoup entre Juifs de France et  gouvernants israéliens. Oubliant par la même que la société israélienne est plurielle et ouverte encore, bien plus que ces institutions communautaires.
Ce comportement godillot calqué sur les thèses des plus conservateurs des sionistes, sonne le glas de la légitimité des institutions juives.
Benjamin Netanyahou le sait parfaitement, lorsque manquant à tous ses devoirs de réserve et de dignité, il n’a pas hésité à soutenir ouvertement l’un de ses amis (qui était d’ailleurs le meilleur des candidats en piste au second tour) lors des élections législatives partielles:
« Je connais Meyer Habib depuis de nombreuses années. Meyer est un bon ami, de moi et d’Israël. Meyer s’est battu pour le peuple d’Israël ici et en France. Israël lui tient à cœur, Jérusalem lui tient à cœur. Il m’a aussi aidé à consolider les liens entre Israël et de la France ces dernières années. Il a toujours pensé à renforcer l’Etat d’Israël et le peuple Juif. Il est venu le temps d’aider à renforcer Meyer et de lui donner la possibilité de repenser ce lien de la meilleure des façons. Allez voter! »
Son appel n’a pas été entendu, puisque « son candidat » n’a été élu qu’avec  4,27% des électeurs inscrits dans cette 8ème circonscription.  C’est sans doute la preuve que ces circonscriptions créées par Nicolas Sarkozy pour le servir ne représentent absolument rien sur le plan de la représentation nationale française, mais c’est un autre sujet.
Imaginons, le Premier Ministre Italien, ou le Président Américain donner des instructions de vote aux Français vivant en Italie ou aux USA.  Imaginons François Hollande qui lancerait un appel à voter pour tel ou tel autre candidat à la Knesset.  S’ensuivrait une levée de boucliers (par ceux-là mêmes qui trouvent cette attitude normale) contre une violation de la souveraineté israélienne.
Benjamin Netanyahou qui est un homme intelligent et calculateur sait qu’avec ses propos, il alimente  les thèses antisémites qui refleurissent sur le fumier de la crise. C’est donc en toute connaissance de cause qu’Il attise la haine et déploie tous ses efforts pour faire du Français Juif un agent d’Israël. Tous les observateurs du judaïsme Français savent que le Likoud s’est employé depuis quinze ans à noyauter lentement mais sûrement tous les rouages institutionnels communautaires.
Faire peur avec l’antisémitisme, n’est pas une erreur, c’est une stratégie, puisque le projet est de compenser les israéliens qui quittent Israël par des Juifs de Diaspora apeurés.
Le premier ministre israélien, lors de son dernier voyage en France à Toulouse, comme dans cette intolérable ingérence dans les législatives partielles, se comporte avec les Juifs de France comme un de ces petits envoyés de l’agence juive, qui au Maroc dans les années 50, faisaient peur à des populations incultes pour les pousser à émigrer vers Israël.
Faut-il que nos institutions soient dans cet état pitoyable pour oser cette comparaison, et pourtant, nous en sommes bien là.
Le dernier éditorial de Richard Prasquier qui vient de quitter ses fonctions de Président du CRIF est l’oraison funèbre de ces institutions juives portées aux nues par des Media complices : « La représentativité du CRIF, ce serpent de mer de nos ennemis et ce thème inépuisable de nos campagnes électorales ? Je vais vous faire un terrible aveu, qui bien sûr restera entre nous : non, le CRIF n’est pas représentatif. D’ailleurs est-ce que les sénateurs, élus au suffrage indirect sur des bases démographiques disparates, est-ce que les grands syndicats nationaux, ultra-minoritaires en termes d’adhésions, dans notre pays sont représentatifs ? Et ceux qui,  trouvant toujours des médias intéressés, écrivent avec colère que le CRIF ne les représente pas, qu’ils ne s’inquiètent pas : le CRIF ne tient pas à représenter ceux qui ne se reconnaissent pas en lui. Il tient simplement à prendre compte de ce qu’il pense être les opinions, les inquiétudes, les exaspérations parfois de la majorité de la population juive de France…. »
« Et pourtant, lorsqu’un évènement touche de prés ou de loin les Français Juifs, c’est bien le président du CRIF qui s’exprime.
Le Président du CRIF ne manque jamais de s’exprimer au nom des « institutions » ce qui est bien normal, et les media de faire comme si les Juifs avaient un Président en France… »
Cet aveu réaliste et pathétique sonne le glas des institutions juives en France.
C’est clair, l’avenir du judaïsme français ne passe plus par les actuelles institutions.


Bernard Darmon

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