"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, juin 19, 2013

COLERE
D'UNBLOGUEUR
MAROCAINCONTRE
DESPROPOSANTISEMITES
TENUSDANSUNEUNIVERSITE
D'OUJDA
Source : lnt.ma en ligne le mercredi 19 juin 2013



De la Fac des Lettres d’Oujda
au SIEL,
l’antisémitisme fleurit
dans l’impunité !




L’antisémitisme, le racisme, l’incitation à la haine, la xénophobie sont inacceptables, ici et ailleurs, et les Marocains, généralement, sont connus pour leur tolérance et le respect qu’ils marquent envers les autres peuples, cultures et religions.

Cela est amplement attesté par la coexistence qui a caractérisé, des siècles durant, la majorité de la population musulmane et la communauté juive locale, une situation tout à fait exemplaire et originale, saluée urbi et orbi.

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Tout récemment encore, en février 2013, lors de l’inauguration de la réhabilitation de le synagogue Slat Al Fassiyine à Fès, datant du 17è siècle, M. Abdelilah Benkirane, chef du Gouvernement, lisait une lettre royale adressée à la communauté juive nationale.

Dans ce message, le Roi Mohammed VI, commandeur des Croyants, rappelait que la présence juive au Maroc avait plus de 2000 années d’existence, réaffirmait sa sollicitude envers ses sujets de confession juive, mais aussi son rôle de protecteur et de garant de la parfaite coexistence entre les diverses confessions qui s’expriment dans notre pays où l’Islam est religion d’Etat, pratiquée par l’écrasante majorité du peuple marocain.

Comment dans ces conditions accepter, tolérer ou laisser s’exprimer des opinions et des vues objectivement antisémites, racistes et haineuses, professées de surcroît dans une enceinte universitaire ou complaisamment exposées lors du récent Salon du Livre (SIEL) à Casablanca ?

Ainsi, à la Faculté des Lettres et des Sciences Sociales d’Oujda, un enseignant a posé, lors d’un récent examen écrit, deux questions à ses étudiants, lesquelles questions mériteraient, outre des sanctions disciplinaires des plus sévères, des poursuites en justice pour incitation à la haine et antisémitisme.


En voici l’intitulé exact et la traduction en français, opérée par nos soins :


Answer each one of the two questions given below using correct English :
Répondre aux deux questions suivantes en utilisant un Anglais correct :

1) «How does the history of Jews prove their hatred towards other people ?»
Comment l’histoire des Juifs démontre-t-elle leur haine envers les autres peuples ?

1.«How would you justify the fact that immorality and misconduct in Judaism are basically due to spiritual gap? Use historical facts to highlight your answer».
Comment justifieriez-vous le fait que l’immoralité et la mauvaise conduite dans le Judaïsme sont essentiellement dues à un vide spirituel ? Utilisez des faits historiques pour illustrer votre réponse.

Une telle démarche, sous couvert de l’Alma Mater, initiée par un professeur de l’enseignement supérieur est proprement scandaleuse et intolérable. Rien n’explique ou ne justifie que de tels sujets soient ainsi soumis à dissertation dans le cadre d’enceintes où le Droit, le respect des valeurs universelles et des principes exposés dans la Charte des Doits de l’Homme de l’ONU, ratifiée par le Royaume du Maroc, mais aussi la législation nationale qui interdit et sanctionne l’incitation à la haine et le racisme soient ainsi ouvertement et impunément bafoués, violés, sous couvert d’une démarche pseudo-pédagogique.

Cette sale affaire est à rapprocher du scandale né de la présence dans plusieurs stands au SIEL, en mars- avril dernier à Casablanca, d’ouvrages ouvertement négationnistes et antisémites, alors que ce salon se tenait sous l’égide et la responsabilité du Ministère de la Culture, que dirige un ministre PPS, M. Amine Sbihi.

La présence de cette odieuse littérature, introduite par des maisons d’édition principalement égyptiennes, moyen-orientales ou du Golfe, a suscité un certain émoi dans la presse étrangère comme l’exprime un article paru dans Le Monde du 5 juin 2013 dont voici quelques extraits :


« La culture des images et l’image de la culture » : c’était le thème du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca, qui a eu lieu du 29 mars au 7 avril. Autant le dire, elle a une drôle de tête, la culture, vue à travers les ouvrages présentés par des éditeurs venus des principaux pays du monde arabe. Cent-cinquante stands marocains, 30 libanais, 20 syriens, 10 égyptiens, 5 saoudiens, 2 palestiniens et 1 libyen ont proposé de saines et abondantes lectures, que l’on pourrait classer en trois catégories : livres défendant les thèses complotistes les plus débiles (tout est la faute du sionisme, de l’américano-sionisme, du complot judéo-maçonnique ou judéo-américano-maçonnique, etc.), ouvrages classiquement antisémites et négationnistes, « travaux » réhabilitant Adolf Hitler.

Personnellement, j’ai un faible pour La Malice des juifs, de Saïd Muhammad Sayd Al-Sanari et Les Règles des rabbins de Lucifer, de Majdi Kamel. Ça nous change un peu des éternels Protocoles des Sages de Sion et des titres du genre Le Grand Complot, d’Hasan Latsh, dont la couverture affiche une étoile de David sur une carte de l’Afghanistan. Sans parler des ouvrages savants comme Les Judéo-francs-maçons dans les révolutions et les constitutions, chez Madbuli Press, et L’Autre Visage de Hitler, tout cela côtoyant les classiques indispensables comme Mein Kampf.».

Cette dérive antisémite qui s’exprime à la fois dans une littérature complaisamment exposée au public national et dans un cadre universitaire marocain devra cesser au plus tôt, car elle nuit profondément à l’image du Maroc, à sa traditionnelle tolérance. Contraire à la réalité qui prévaut chez nous, elle s’inscrit ouvertement en totale opposition avec les positions et les engagements pris au plus haut niveau de l’Etat.

A tous ces titres donc, elle doit être bannie, et au plus vite !



Fahd YATA

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