"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, mai 07, 2013

INTELLGENCE
ECONOMIQUE
FRANCE-ISRAËL
LEPOINT
Source : israelvalley.com en ligne le lundi 6 mai 2013



Intelligence économique
France- Israël :
Conférence au Hilton de Tel-Aviv.


Youval Barzilaï

France-israël



La semaine dernière le Dr Daniel Rouach, auteur du Que-sais je? “La veille technologique et l’intelligence économique” (PUF) a présenté à Hertzlya dans un grand groupe israélien et ceci dans le cadre du “Forum israélien de l’intelligence économique” présidé par Avner Barnea, les pratiques des firmes françaises en la matière. Le Forum (le nombre d’adhérents est volontairement très limité) rassemble depuis plus de 5 ans les grands leaders du pays en matière de veille technologique.

Cette après-midi lors d’un forum international qui aura lieu au Hilton (Tel-Aviv) il présentera (conférence en Anglais-hébreu) le cas de firmes Françaises qui pratiquent l’intelligence économique. (IsraelValley retransmettra les résultats autorisés (!) du forum).



ISRAELVALLEY PLUS

L’attitude de veille israélienne est comme partout liée à la culture. Tous les Israéliens savent que la survie de leur nation passe par leur capacité d’observation et de compréhension, leur capacité à devancer l’ennemi. De ce fait, le dispositif d’intelligence économique israélien revêt les caractéristiques suivantes :



1. Observation offensive. – Une culture de veille offensive est une culture où tout le monde a un regard aiguisé sur son environnement. Une fois dans les entreprises, les Israéliens démobilisés appliquent la même capacité d’observation offensive à l’information économique. Leur approche est extrêmement pragmatique. Ils pratiquent fréquemment le “ désossage ” en achetant un seul produit et n’ont pas le complexe du not invented here.

2. Goût du secret. – Lié, bien entendu, à des considérations de sécurité. Les Israéliens excellent dans la manière de recueillir les informations et n’hésitent pas à tenter de détecter des informations confidentielles (cela a été le cas dans le domaine du nucléaire en particulier).

Contraints par les événements et soucieux de donner un coup d’accélération à leur industrie d’armement, ils n’ont pas hésité à utiliser leur potentiel de contre-intelligence économique, par le biais d’un organisme connu sous le nom de Lakham qui s’est rendu coupable d’espionnage industriel aux États-Unis.

3. Ouverture et décloisonnement. – C’est un pays d’immigrants et de forte culture internationale où il est presque naturel de parler trois à cinq langues.

Les responsables d’entreprises achètent de nombreux échantillons, suivent avec minutie l’évolution des catalogues et visitent régulièrement un grand nombre de foires et salons.

L’État hébreu connaît, par ailleurs, trop le prix du sang pour s’accommoder de cloisonnements désuets. Les Israéliens se tutoient naturellement et s’abordent très facilement.

4. Réseaux et networking. – Les Israéliens agissent avec succès dans le domaine du networking (capacité à tisser des réseaux et à les faire vivre).

Sans avoir jamais mis les pieds en France, de nombreux petits patrons israéliens détiennent un grand nombre d’informations sur le marché français grâce à leurs réseaux de contacts et d’affaires qui leur permettent, avec un coût bas, de sentir l’évolution du marché.

5. Échanges d’information “ public-privé ”. – A l’instar du Japon, Israël pratique une politique originale de collaboration entre renseignements privés et publics.



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