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y sera....
Fondé et dirigé par la pianiste Elena Bashkirova – épouse de Daniel Barenboim et fille de Dimitri
Bashkirov –, le Festival international de musique de chambre de Jérusalem (JICMF) a vocation à réunir,
depuis septembre 1998, talents prometteurs et solistes de réputation internationale (tels Gidon Kremer,
András Schiff, Emmanuel Pahud, Francois Leleux) autour de programmes thématiques couvrant
un vaste répertoire : « Opus ultime », « Transcriptions et transformations », « Fins de siècles »,
« Outsiders », ou encore « Brahms et les années 1900 ». Spécificité de l’événement ? Venus du monde
entier, les artistes invités, de traditions diverses, se produisent en Israël à titre gracieux dans un esprit
de partage. Les concerts se tiennent dans l’auberge de jeunesse chrétienne (YMCA) Trois Arches,
pressentie par le comité Nobel à l’attribution du prix pour son action en faveur de la paix entre
les communautés.
À l’instar du Musikverein de Vienne, du Konzerthaus de Berlin, de la Fondation Gulbenkian et du Festival de Lucerne, la Cité de la musique se fait fort d’accueillir les solistes du JICMF dans ses murs. Cette saison, deux concerts du Festival de Jérusalem viendront clore en beauté la série
« Revus et corriges ».
Intitulé « Filiations russes », le premier envisage un siècle de création nationale : cycles lyriques de
Moussorgski appuyés sur des poèmes tragiques d’Arsène Golenistchev-Koutouzov (Rajok, Sans soleil,
1870-74 ; Sonate pour deux violons, Paris, 1932, et Ouverture sur des thèmes juifs de Prokofiev – offerte
en 1919 à d’anciens condisciples, émigrés à New-York, du Conservatoire de Saint-Pétersbourg) ;
suite tirée de L’Histoire du soldat, d’après Ramuz, de Stravinski ; douloureux Quintette avec piano
de Schnittke, écrit en mémoire de sa mère (1972-76).
Le second, nommé « Europe centrale », fait la part belle aux mélodies d’inspiration populaire : sélection
de Lieder, Nocturne « Himmlisch » D 897 de Schubert (1827), prévu sans doute, à l’origine, pour le grand
Trio en si bémol D 898, également à l’affiche ; Trio op. 11 de Beethoven, dit Gassenhauer ; Contrastes,
enfin, de Bartók, pour violon, clarinette et piano, destiné à Benny Goodman et Josef Szigeti (1938),
dont le style caractéristique découle du plus pur folklore hongrois : alternance de mouvements lents
et vifs (lassan, friska), martialité des danses de recrutement (verbunkos), thèmes bohémiens,
virtuosité endiablée.
Sur la scène se succéderont, outre Elena Bashkirova (piano), Mihaela Martin, Dmitri Makhtin (violon),
Gérard Caussé (alto), Frans Helmerson (violoncelle), Pascal Moraguès (clarinette) et Robert Holl
(baryton-basse).
Jérémie Szpirglas
SAMEDI 2 FÉVRIER – 20H
Salle des concerts
Filiations russes
Sergueï Prokofiev
Ouverture sur des thèmes juifs
Modeste Moussorgski
Raïok
Igor Stravinski
L’Histoire du soldat (Suite)
Sergueï Prokofiev
Sonate pour deux violons op. 56
entracte
Modeste Moussorgski
Sans soleil
Alfred Schnittke
Quintette avec piano
Elena Bashkirova, piano
Mihaela Martin, violon
Dmitri Makhtin, violon
Gérard Caussé, alto
Frans Helmerson, violoncelle
Pascal Moraguès, clarinette
Robert Holl, baryton-basse
DIMANCHE 3 FÉVRIER – 16H30
Amphithéâtre
L’Europe centrale
Franz Schubert
Notturno op. 148
Ludwig van Beethoven
Trio avec piano n° 4 « Gassenhauer »
Béla Bartók
Contrastes
entracte
Franz Schubert
Schwanengesang, D 957 (extraits)
Trio avec piano op. 99
Elena Bashkirova, piano
Mihaela Martin, violon
Frans Helmerson, violoncelle
Pascal Moraguès, clarinette
Robert Holl, baryton-basse
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