"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, février 22, 2013

ISRAËL/JORDANIE
UNERELATION
RE-JAILLISSANTE
Source : lemondejuif.info en ligne
le vendredi 15 février 2013




Jordanie négocie avec Israël
un important contrat gazier.


Par Arié Azoulay
lemondejuif.info


Selon des informations de « TheMarker », le supplément économique du quotidien israélien Haaretz, la Jordanie mènerait depuis plusieurs mois des négociations sensibles avec Israël pour importer du gaz à partir du champ de Tamar vers la Jordanie pour alimenter une usine de potasse du côté jordanien de la Mer morte.
Le gaz serait livré par l’oléoduc israélien de gaz de l’usine Israel Chemicals de Sodome à partir de la Mer Morte. Le prolongement du pipeline pour rejoindre la Jordanie ne nécessiterait pas d’investissement important.
Ce contrat israélien de gaz avec la Jordanie renforcerait les liens bilatéraux entre les deux pays ainsi que le roi Abdallah de Jordanie, qui voit son soutien populaire tomber depuis l’explosion du prix de l’énergie en Jordanie.
La Jordanie importe 97 % de ses besoins en carburant pour un coût de près d’un quart de son produit intérieur brut et 88 % de ces besoins énergétiques sont consommés sous forme de gaz naturel.
Jusqu’à la révolution en Egypte qui a fait tomber le président Hosni Moubarak début 2011, la Jordanie recevait son gaz naturel d’Egypte grâce à un gazoduc dans le Sinaï en vertu d’un contrat portant sur des importations annuelles d’environ 3 milliards de mètres cubes.
Cependant, comme Israël, la Jordanie a vu son approvisionnement en gaz coupé par des opérations de sabotage à partir de février 2011, créant ainsi de très longues interruptions.

La Jordanie a été contrainte de brûler des combustibles plus chers pour ses centrales, pour un coût supplémentaire s’élevant à 5,6 milliards de dollars pour la production d’électricité, obligeant le gouvernement à augmenter les subventions de 1,6 milliards de dollars pour éviter de doubler le prix de l’électricité.
À la différence du contrat avec Israël qui a été annulé unilatéralement par les Egyptiens en avril dernier, la fourniture de gaz à la Jordanie a été récemment renouvelée.
La Jordanie étudie également des sources supplémentaires de gaz naturel, notamment en provenance du Qatar et d’Irak, ainsi que l’importation de gaz naturel liquéfié par bateau.
Une source proche du gouvernement jordanien a récemment déclaré que la seule fourniture du gaz égyptien ne résoudrait pas la crise énergétique du Royaume si elle continue à dépendre des combustibles importés pour la moitié de la production de son électricité.

La compagnie jordanienne, Arab Potash Company, produisant de la potasse, des engrais et autres produits à partir des matières premières de la Mer Morte, et qui est au cœur de ces négociations israélo-jordanienne, est détenue à 32 % par le gouvernement jordanien et à 28 % par le géant canadien « Potash Corporation of Saskatchewan ». La Société Minière Arabe détient 20 % des actions tout comme la Banque Islamique du Développement.
Outre les problèmes politiques qu’un accord israélien sur le gaz entraînerait pour la Jordanie, le champ gazier de Tamar a une capacité de distribution de son gaz limité parce qu’il ne possède pour le moment qu’un seul pipeline reliant le champ de gaz aux côtes israéliennes.
Mais d’ici à 2015, des pipelines supplémentaires vont être installés, augmentant ainsi la capacité de l’oléoduc par 25 et lui permettant de servir plus de clients.

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