LERETOUR
DEREFUGIESPALESTINIENS
ENTERRED'ISRAËL
UNDEBATEMPOISONNE
Source : lepoint.fr via l'AFP en ligne
le dimanche 4 novembre 2012
Les propos d'Abbas sur le droit
au retour des réfugiés
divisent Israël
Le président palestinien a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de revivre dans la maison de son enfance à Safed, aujourd'hui en territoire israélien.
La classe politique et les commentateurs en Israël étaient divisés dimanche sur l'importance des propos du président palestinien Mahmoud Abbas dans lesquels il a semblé renoncer au droit au retour des réfugiés palestiniens de 1948.
"Ces propos montrent à quel point des pourparlers directs et sans condition préalables sont nécessaires", a réagi dimanche le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, en conseil hebdomadaire des ministres. "Seuls de tels pourparlers montreront si Abou Mazen (surnom de Mahmoud Abbas, NDLR) est vraiment sérieux", a-t-il ajouté en se déclarant prêt "immédiatement" à un tel dialogue. En revanche, plusieurs ministres de Benyamin Netanyahou ont estimé qu'il s'agissait seulement d'une manoeuvre de la part du dirigeant palestinien. "Abou Mazen a affecté de renoncer au droit au retour uniquement pour que la question palestinienne figure à l'ordre du jour des prochaines élections en Israël", prévues pour janvier, a ainsi affirmé Avi Dichter, ministre pour la Défense passive.
Dans une interview diffusée vendredi soir à la télévision israélienne, Mahmoud Abbas a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de revivre dans la maison de son enfance à Safed, aujourd'hui en territoire israélien : "Je veux voir Safed. C'est mon droit de voir (Safed), mais pas de vivre là-bas." Dès samedi, le président israélien Shimon Pérès avait en revanche qualifié de "courageux" ces propos de Mahmoud Abbas ensuite récusés par son entourage et condamnés par le Hamas.
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