"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, août 11, 2012

J.O.DELONDRES2012
UNEMEDAILLED'ORFRANCAISE
HAUTPERCHEE

Source : lepoint.fr en ligne le 10 août 2012 à 9h 06



Perche :
Renaud Lavillenie au septième ciel



Le perchiste français s'est adjugé l'or lors du concours de saut à la perche. L'athlétisme tricolore n'avait pas eu de champion olympique depuis 1996.


Renaud Lavillenie a franchi le dernier échelon qui le séparait des sommets pour offrir vendredi, au terme d'un concours de saut à la perche à suspense, sa première médaille d'or à l'athlétisme français aux Jeux olympiques de Londres. Le Clermontois, premier médaillé d'or tricolore du sport roi des Jeux depuis 1996, perpétue ainsi une tradition bien française, puisque les deux derniers champions olympiques masculins de l'athlétisme national, Jean Galfione à Atlanta et Pierre Quinon à Los Angeles, étaient également des perchistes. Le concours, étrangement, fut une copie conforme de celui des championnats d'Europe d'Helsinki, un mois plus tôt : même podium, avec les Allemands Björn Otto et Raphael Holzdeppe en argent et en bronze, et même barre victorieuse de 5,97 m.

Les deux espoirs de la perche allemande ont, une fois de plus, donné du fil à retordre au meilleur spécialiste actuel, contraint de tout miser sur un seul saut, finalement franchi avec un cran et une autorité hors pair. Le Français pensait pourtant avoir fait place nette d'entrée en franchissant dès son premier essai 5,65 mètres, 5,75 mètres puis 5,85 mètres. Dès 5,65 m, l'Australien Steven Hooker, champion olympique en titre, le vétéran français Romain Mesnil, qui disputait sa première finale à ses quatrièmes Jeux, ou l'ancien champion du monde américain Brad Walker, avaient disparu. À 5,85 mètres, ce sont les deux Russes, le médaillé d'argent de Pékin, Yevgeny Lukyanenko, et Dmitry Starodubtsev, ainsi que le favori du public britannique, Steven Lewis, qui s'effaçaient à leur tour.

Au pied du mur

Ne restaient en lice que Björn Otto et Raphael Holzdeppe, qui avaient laissé des plumes chemin faisant. Mais l'un comme l'autre, à la stupeur générale, franchissaient 5,91 mètres à leur premier essai, une barre que le Français, en revanche, ne parvenait pas à franchir. À Helsinki, c'est Björn Otto qui avait battu son record personnel à 5,92 mètres pour tenir la dragée haute au futur champion d'Europe. À Londres, c'est l'ancien champion du monde junior Raphael Holzdeppe qui se surpassait à 5,91 m, améliorant sa meilleure marque de neuf centimètres.

Renaud Lavillenie se trouvait au pied d'un mur de 5,97 m, une hauteur qu'il était le seul des trois médaillés à avoir déjà franchie. Ne lui restaient que deux essais pour éviter ce bronze maudit dont il avait dû se contenter aux championnats du monde de Berlin en 2009 et de Daegu l'an dernier. Sa première tentative échouait assez nettement. La deuxième, l'ultime, la cruciale, était finalement la bonne : une course d'élan parfaite, un bond déterminé, un franchissement net et sans bavures, et l'or était au bout de la perche. Pour fêter ce sacre trop longtemps différé, le Français tentait même à deux reprises un saut à 6,07 mètres, sans succès, mais sans conséquences pour le nouveau champion olympique.

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