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"YENAMARE!"VEUTMETTREFIN
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Source : sudonline.sn en ligne le 2 mars 2012
«Y en a marre» engage
la bataille de «Doggali» Wade
par
Samba Camara
Le mouvement «Y En A Marre» a présenté sa feuille de route pour le second tour de l'élection présidentielle et invite à voter contre le président sortant. Après les concepts «Touche pas à ma constitution», «Daas Fananal», «ma carte, mon arme», la bande de Fadel Barro, Kilifeu, Malal Tall, Simon entre autres, engage la dernière bataille contre Wade : «Doggali» (achèvement, en wolof).
Face à la presse nationale et internationale, hier, jeudi 1er mars 2012, à leur quartier général sis à l’Unité 16 des Parcelles assainies, les «Y’en a maristes» ont invité le peuple sénégalais à aller voter massivement contre Abdoulaye Wade pour lui barrer la route vers un troisième mandat consécutif.
Le coordonateur de ce mouvement, Fadel Barro souligne : «il faut aller voter massivement pour barrer la route à Wade. Il faut poursuivre le combat dans les urnes. La solution viendra par la maturité des sénégalais…»
Y en a marre lance ainsi le concept «Doggali», pour achever cette bataille entamée par le peuple sénégalais depuis le 23 juin afin de renforcer nos acquis démocratiques et pour laquelle, soulignent ses membres, Fodé Ndiaye, Mamadou Diop, Mamadou Ndiye, Mara Dieng, Ousseynou Seck, El Hadji Thiam, Mamadou Sy et Banna Ndiaye ont perdu la vie et tant d’autres, qui ont été blessés, disparus ou emprisonnés.
«Nous avions dit, qu’il ne fallait pas ranger nos armes en appelant les jeunes à aller voter massivement. Aujourd’hui, notre responsabilité est de parachever ce combat en participant activement aux élections du second tour. Pour cette bataille que nous mènerons dans les urnes, chaque citoyen doit se mobiliser. Il est l’heure d’assumer nos responsabilités et de faire vouloir notre droit et consolider l’espoir de vivre debout dans un état de droit».
Pour ces raisons, le mouvement «Y’en a marre», invite le peuple : «à aller retirer leur carte d’électeur, de refuser de s’abstenir, de voter massivement, d’ignorer le faux candidat Wade, de sécuriser le vote et les résultats».
Définissant l’objectif de «Doggali », ils disent qu’il n’est de poursuivre les plans Daas Fanaanal et Fanaané Daas mais plutôt de porter un coup fatal à Wade et sauver notre démocratie.
«Ma carte, mon arme» ! À travers des concerts pédagogiques et mobiles, des Urban Guerilla Poetry, des visites de proximité (Dalu Rewmi et Dokh Mbok), Y’en a marre appelle les esprits à continuer la sensibilisation au vote et à l’assistance des Sénégalais dans l’exercice de leur citoyenneté et de leur droits.
Par ailleurs, Y’en a marre reste fidèle à son principe de replacer les préoccupations des sénégalais au centre du débat politique. A l’heure des négociations et des alliances parfois politiciennes, le Mouvement refuse que «les tractations et les accords entre les candidats passent au dessus des intérêts du peuple».
«Le deuxième tour est un acquis du peuple, il doit se faire pour le peuple !»
Avec le plan «Wallu Askan Wi», Y’en a marre s’engage à faire prendre en compte l’ensemble des problèmes quotidiens des populations. «La vie est chère. Le loyer aussi. La santé est malade. L’éducation est médiocre. Nous vivons dans les eaux des inondations ! Les coupures d’électricité ont repris de plus belle. Nous n’avons plus envie de nous casser vers Barça ou Barsakh à cause d’un avenir incertain au Sénégal ! Nous voulons avoir du travail chez nous et non se noyer tout le temps dans d’interminables séances de thé», fulminent-ils en chœur.
Et d’ajouter : «la guerre en Casamance nous préoccupe. Elle doit également être une urgence politique et sociale et doit reprendre une place centrale dans l’action publique. Que la Casamance soit également désenclavée pour qu’on puisse aller avoir nos frères sans passer la journée au bac».
«Y’ en a marre» affirme que «l’ensemble de ces problèmes sont aussi liés au mauvais fonctionnement et la manipulation des institutions. Il est ainsi fondamental de lutter contre l’impunité, l’enrichissement rapide et illicite des gens du pouvoir, la transhumance politique. Il est fondamental de réduire le train de vie de l’Etat, de maintenir et renforcer la séparation des pouvoirs».
«Y en a marre» demande à Macky Sall de sanctionner les coupables
«Y en a marre» à travers « Waalu askan Wi » à poser le débat sur les questions de longues détentions en prison. «A ce jour, soutiennent-ils, des centaines de jeunes sont détenus depuis le 27 juin 2011 sans savoir les motifs pour lesquels ils sont poursuivis. Le mouvement exhorte le candidat Macky Sall à s’engager sur tous ces problèmes et à ouvrir une enquête sur les circonstances et la mort de tous ceux qui ont perdu la vie en combattant le régime liberticide de Wade».
«De Malick Ba à Sangalkam à Ousseynou Seck à la patte d’Oie. Tout comme tous ceux qui sont coupables de crimes économiques doivent être poursuivis et l’argent du contribuable sénégalais détourné, soit renversé dans les caisses de l’Etat. Macky Sall doit prendre un engagement pour combattre la corruption».
Pour l’avènement d’un Nouveau Type de Sénégalais (NTS), Y’en a marre travaille à encourager l’éthique et la morale dans la politique et prône la participation continue de population à l’action civique.
Y’en a marre garantit également qu’il ne veut pas seulement des paroles et des promesses, mais des faits et des actions concrètes susceptibles de transformer les conditions de vie des sénégalais. «De toute façon, le combat vient de commencer», avertissent-ils.
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