"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, mars 23, 2012

LABARBARIE
DU TERRORISME ISLAMISTE
UNEPROFCOMPLICE

Source : lexpress.fr en ligne le 23 mars 2012


Rouen:
suspension de la professeure
qui voulait une minute de silence
pour Merah



Par
Cécile Casciano,



La professeure d'anglais du lycée de Rouen a demandé à ses élèves d'observer une minute de silence pour le tueur au scooter Mohamed Merah est "fragile", explique un syndicat enseignant.


Selon ses élèves, cette professeure d'anglais d'un lycée de Rouen a dépeint Mohamed Merah comme "une victime". Selon le syndicat enseignant SGEN-CFDT de Haute-Normandie cette enseignante était "suivie psychologiquement".

Le malaise a été tel que la majorité des élèves a quitté la classe. Ce vendredi, une professeure d'anglais du lycée Gustave-Flaubert de Rouen a demandé à des élèves de terminale S, peu après 8h, d'observer une minute de silence à la mémoire de Mohamed Merah, le terroriste tué par le Raid jeudi à Toulouse.

Seize lycéens sur vingt ont quitté la classe en signe de mécontentement, a révélé le site Internet du journal Paris Normandie.

Le lien entre Merah et Al-Qaïda "inventé"

L'enseignante aurait notamment déclaré à ses élèves que le lien entre Mohamed Merah et Al-Qaïda avait été "inventé par les médias et Sarko", comme l'explique une lettre des délégués de classe envoyée au chef d'établissement. "Il est tout d'abord inapproprié de parler de cette affaire en cours d'anglais et de plus elle a soutenu des propos qui nous ont tous outré voir choqué", expliquent les élèves. Leur professeure "a clairement dit que Mohamed Merah était une victime".

Selon le témoignage d'un lycéen à Paris Normandie, l'enseignante se serait excusée à la fin de la conversation. "Elle a dit qu'elle n'allait pas bien et qu'elle allait peut-être prendre des congés", a-t-il ajouté.

Tenue par son devoir de réserve, la direction de l'établissement du lycée Flaubert s'est refusée à tout commentaire.

Conseil de discipline

Pour le ministre de l'Education Luc Chatel, l'initiative prise par la professeure est "inqualifiable". Peu après avoir demandé sa suspension, l'enseignante âgée de 56 ans a été reçue par la rectrice de Haute-Normandie Florence Robine. "A l'issue de cette entrevue, il a été décidé de la suspendre à titre conservatoire", explique le directeur de cabinet de la rectrice, Mario de Mazière, interrogé par L'Express.

Un conseil de discipline composé de membres du rectorat se réunira pour proposer une sanction au ministère de l'Education nationale qui décidera de la valider ou non, et le cas échéant, de proposer une autre sanction. Selon Mario de Mazière, l'enseignante risque jusqu'à une interdiction d'enseigner définitive.

Une femme "fragile"


Mario de Mazière n'a pas connaissance de précédentes plaintes à l'encontre de cette femme, professeure depuis 32 ans et en poste au lycée Flaubert depuis 2007.

De son côté, le syndicat enseignant SGEN-CFDT de Haute-Normandie assure que son propos n'est "pas un acte politique d'une extrémiste" et qu'elle était "suivie psychologiquement". Il s'agit "d'une collègue qui a des soucis de santé, qui est fragile", a expliqué à l'AFP le secrétaire du syndicat, Pascal Bossuyt. "Elle a eu une phrase malheureuse dans un contexte particulier et elle a immédiatement regretté ce qu'elle avait dit", a-t-il ajouté.

Selon lui, l'enseignante n'aurait pas formellement demandé de minute de silence, mais en aurait évoqué la possibilité dans le cadre d'un cours sur les minorités.

"Acte isolé"


Dans un communiqué, le ministère de l'Education a dit son "indignation". "Le ministre tient à rappeler que cet acte isolé ne saurait occulter la dignité dont a fait preuve l'institution scolaire dans son ensemble tout au long de la semaine: en honorant la mémoire des victimes du tueur de Toulouse, elle a su réaffirmer les valeurs qui fondent notre République et que les professeurs ont pour mission de transmettre à leurs élèves".

Mardi, au lendemain de l'assassinat de trois enfants et un enseignant juifs devant une école juive à Toulouse, une minute de silence avait été observée en leur mémoire dans les établissements scolaires du pays, à la demande de Nicolas Sarkozy.

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