LACHANTEUSE
ISRAELIENNE
DERENOMMEE
INTERNATIONALE
S'ENGAGEPOURLAPAIX
ETLALIBERTE
Source : lepoint.fr en ligne
le 1er décembre 2011 à 10h 20
sur Diasporablog à 11h 24
Yael Naim plaide en chanson
la cause d'Amnesty International
avec "Free"
Séduite par le combat d'Amnesty International, la chanteuse franco-israélienne Yael Naim s'est prêtée au jeu avec enthousiasme quand l'association lui a demandé de composer un hymne à la liberté pour soutenir sa prochaine campagne.
Séduite par le combat d'Amnesty International, la chanteuse franco-israélienne Yael Naim s'est prêtée au jeu avec enthousiasme quand l'association lui a demandé de composer un hymne à la liberté pour soutenir sa prochaine campagne.
Séduite par le combat d'Amnesty International, la chanteuse franco-israélienne Yael Naim s'est prêtée au jeu avec enthousiasme quand l'association lui a demandé de composer un hymne à la liberté pour soutenir sa prochaine campagne, explique-t-elle dans un entretien à l'AFP.
"Ca fait un moment qu'on a envie de s'engager en faveur des droits de l'Homme, pour une cause internationale qui ne défende pas une seule communauté. On était très heureux de cette opportunité de s'engager aux côtés d'Amnesty", sourit la menue jeune femme aux cheveux noirs, sacrée artiste féminine de l'année aux dernières Victoires de la musique.
"Amnesty nous a contactés en nous demandant de faire une chanson qui serait dévoilée au fur et à mesure que les gens signent leur pétition" du 3 au 17 décembre, en faveur de 12 personnes aux droits bafoués, raconte l'artiste, aux côtés de son "partenaire musical" et percussionniste, David Donatien.
Les signatures se transformeront en notes de musique et composeront "Free", une mélodie douce et mélancolique qui sera révélée dans son intégralité sur le site internet www.marathondessignatures.com, une fois le nombre suffisant de signataires atteint. Une manière symbolique de "briser la loi du silence", fait valoir Amnesty.
"La chanson parle du thème de la liberté. Elle existait déjà, mais c'est la rencontre avec Amnesty qui m'a incitée à finir le texte et à l'enregistrer ici", dans le studio niché au premier étage de sa maison en banlieue parisienne, explique Yael, actuellement en tournée pour la promotion de son dernier album, "She was a boy".
Pour Amnesty, le soutien de l'artiste est de taille. Le précédent album du duo, simplement baptisé "Yael Naim", avait remporté un succès international foudroyant grâce au tube "New Soul", choisi par Apple pour une de ses campagnes de publicité mondiales.
Mais quand on lui demande quels cas de violations des droits de l'Homme la choquent en particulier, la chanteuse reste discrète. Un réflexe pour cette gracieuse trentenaire qui a grandi en Israël et à qui l'on a trop souvent demandé de "choisir son camp".
"Vu mes origines, souvent tu es un peu tiraillé entre les opinions différentes. Très vite, quand on fait de la musique, les gens veulent t'associer à une partie ou à une autre. Souvent on oublie le fait que des gens souffrent des deux côtés. Il ne faut pas perdre cette empathie, cette base d'humanité", fait-elle valoir.
"C'est dur d'opérer un classement", renchérit son complice, David Donatien. "Dès que les droits de l'Homme sont bafoués, on devrait tous être touchés. Le combat est général, sur toute infraction aux droits élémentaires", souligne-t-il, en vantant "l'intégrité, la neutralité d'Amnesty qui n'existe pas forcément dans les journaux ou ailleurs".
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